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Les échanges commerciaux entre le Maroc et les Etats-Unis, liés par un accord de libre échange (ALE) en vigueur depuis 2006, ont enregistré une nette croissance au cours des dernières années, tout en continuant de présenter des perspectives de développement significatives les plaçant à la hauteur de l’excellence des relations historiques existant entre Rabat et Washington.
En effet, l’ALE avec le Maroc, le seul accord signé par les Etats-Unis dans tout le continent africain, contribue significativement au renforcement des relations commerciales entre les deux pays, comme en témoigne le volume des échanges qui ont augmenté de près de 150 %, en passant de 970 millions de dollars en 2005 à quelque 2,4 milliards en 2008, permettant ainsi d’élargir et de diversifier le flux des investissements des deux côtés de l’Atlantique.
Les exportations marocaines vers les Etats-Unis ont aussi augmenté de 99 % durant cette même période, en passant de 442 millions à 879 millions de dollars, alors que les exportations US vers le Royaume, qui étaient de l’ordre de 521 millions en 2005 ont augmenté de leur côté de 188 %, atteignant quelque 1,5 milliard de dollars, selon les chiffres du Département américain du Commerce.
Potentialités inexploitées
De l’avis de plusieurs responsables US, les relations commerciales entre le Maroc et les Etats-Unis ont le potentiel de se développer davantage, en ce sens qu’il existe de multiples opportunités à saisir des deux côtés afin d’intensifier le flux des échanges bilatéraux.
Le directeur de la division Moyen Orient à la Chambre américaine de Commerce (USCC), Khush Choksy, affirme, dans ce sens, que l’Accord de libre échange Maroc-USA est porteur de nombreuses potentialités encore non exploitées, soulignant que l’USCC entend jouer, à ce propos, un rôle clé afin de promouvoir davantage les échanges commerciaux entre les deux pays. Dans un récent entretien à la MAP, M. Choksy a relevé qu’outre les avantages que présente l’ALE en matière d’investissement, le Royaume dispose de plusieurs atouts de taille, notamment sa stabilité et l’ouverture de son économie, qui sont autant de facteurs à même d’attirer davantage d’investisseurs et d’entreprises US désirant prospecter de nouveaux débouchés dans la région.
Une plateforme d’exportation
Il a, dans ce sens, souligné que grâce à ses infrastructures portuaires et aéroportuaires et sa position géographique stratégique, le Maroc a le potentiel de devenir une plateforme d’exportation vers le Moyen Orient et le marché européen pour les entreprises américaines.
Le responsable de la Chambre américaine de Commerce a ainsi plaidé en faveur de l’opérationnalisation de l’Accord de libre échange, soulignant qu’une telle entreprise ne peut être que bénéfique pour les deux pays. De son côté, le Secrétaire d’Etat adjoint US à l’économie, à l’énergie et aux affaires commerciales, José W. Fernandez, estime également que les relations commerciales entre le Maroc et les USA sont capables de se développer davantage, en ce sens qu’il existe d’autres opportunités à saisir afin d’intensifier le flux des échanges entre les deux pays.
M. Fernandez a plaidé, dans ce sens, en faveur d’un rapprochement entre les entrepreneurs des deux pays, notamment dans le cadre du Partenariat nord-africain pour les opportunités économiques (NAPEO), lancé dernièrement par les Etats-Unis, afin de stimuler les échanges économiques et l’entreprenariat entre les USA et les pays du Maghreb.
Dans la même veine, la principale Conseillère économique à l’ambassade des USA au Maroc, Jane Kitson, affirme que le Maroc constitue un «acteur régional stratégique» en matière d’investissement et de commerce et constitue une «passerelle pour les entreprises américaines vers les marchés africains, européens et du Moyen Orient».
Le Royaume, poursuit-elle, constitue aussi une plateforme d’exportation solide pour les entreprises américaines vers les autres marchés de la région, grâce à sa position géographique stratégique et ses infrastructures portuaires, notamment le port Tanger-Med, qui est directement lié à plusieurs ports américains.
Et de souligner que l’excellence des relations politiques et économiques entre les deux pays et la stabilité du Royaume sont un atout pour les entreprises US désirant s’installer dans la région.
Elle fait remarquer, dans ce sens, que l’ALE Maroc-USA a permis d’éliminer la plupart des taxes douanières sur les exportations et offre des avantages considérables pour les investisseurs des deux pays.
Des entreprises en quête
d’opportunités d’investissement
Les différents projets d’infrastructures et d’énergie lancés dans le Royaume sont autant d’opportunités à saisir pour les investisseurs US, relève la Conseillère économique, notant que de nombreuses entreprises américaines ont réussi leur implantation au Maroc et sont en train d’y élargir leur champ d’intervention et chiffres d’affaires.
C’est dans ce sens que le Département américain du Commerce (USDC) organisera, fin mars prochain, une mission commerciale au Maroc en faveur d’une délégation de grandes entreprises US afin de s’enquérir sur place des opportunités d’investissement dans le Royaume.
Les membres de cette délégation devront ainsi se rendre, dans le cadre de cette mission, à Casablanca et à Tanger, où ils vont avoir des rencontres avec différents opérateurs économiques et commerciaux, notamment dans le cadre de la Conférence méditerranéenne de la logistique «Medlog», selon le US Commercial Service, bras promotionnel du commerce de l’USDC.
En effet, l’ALE avec le Maroc, le seul accord signé par les Etats-Unis dans tout le continent africain, contribue significativement au renforcement des relations commerciales entre les deux pays, comme en témoigne le volume des échanges qui ont augmenté de près de 150 %, en passant de 970 millions de dollars en 2005 à quelque 2,4 milliards en 2008, permettant ainsi d’élargir et de diversifier le flux des investissements des deux côtés de l’Atlantique.
Les exportations marocaines vers les Etats-Unis ont aussi augmenté de 99 % durant cette même période, en passant de 442 millions à 879 millions de dollars, alors que les exportations US vers le Royaume, qui étaient de l’ordre de 521 millions en 2005 ont augmenté de leur côté de 188 %, atteignant quelque 1,5 milliard de dollars, selon les chiffres du Département américain du Commerce.
Potentialités inexploitées
De l’avis de plusieurs responsables US, les relations commerciales entre le Maroc et les Etats-Unis ont le potentiel de se développer davantage, en ce sens qu’il existe de multiples opportunités à saisir des deux côtés afin d’intensifier le flux des échanges bilatéraux.
Le directeur de la division Moyen Orient à la Chambre américaine de Commerce (USCC), Khush Choksy, affirme, dans ce sens, que l’Accord de libre échange Maroc-USA est porteur de nombreuses potentialités encore non exploitées, soulignant que l’USCC entend jouer, à ce propos, un rôle clé afin de promouvoir davantage les échanges commerciaux entre les deux pays. Dans un récent entretien à la MAP, M. Choksy a relevé qu’outre les avantages que présente l’ALE en matière d’investissement, le Royaume dispose de plusieurs atouts de taille, notamment sa stabilité et l’ouverture de son économie, qui sont autant de facteurs à même d’attirer davantage d’investisseurs et d’entreprises US désirant prospecter de nouveaux débouchés dans la région.
Une plateforme d’exportation
Il a, dans ce sens, souligné que grâce à ses infrastructures portuaires et aéroportuaires et sa position géographique stratégique, le Maroc a le potentiel de devenir une plateforme d’exportation vers le Moyen Orient et le marché européen pour les entreprises américaines.
Le responsable de la Chambre américaine de Commerce a ainsi plaidé en faveur de l’opérationnalisation de l’Accord de libre échange, soulignant qu’une telle entreprise ne peut être que bénéfique pour les deux pays. De son côté, le Secrétaire d’Etat adjoint US à l’économie, à l’énergie et aux affaires commerciales, José W. Fernandez, estime également que les relations commerciales entre le Maroc et les USA sont capables de se développer davantage, en ce sens qu’il existe d’autres opportunités à saisir afin d’intensifier le flux des échanges entre les deux pays.
M. Fernandez a plaidé, dans ce sens, en faveur d’un rapprochement entre les entrepreneurs des deux pays, notamment dans le cadre du Partenariat nord-africain pour les opportunités économiques (NAPEO), lancé dernièrement par les Etats-Unis, afin de stimuler les échanges économiques et l’entreprenariat entre les USA et les pays du Maghreb.
Dans la même veine, la principale Conseillère économique à l’ambassade des USA au Maroc, Jane Kitson, affirme que le Maroc constitue un «acteur régional stratégique» en matière d’investissement et de commerce et constitue une «passerelle pour les entreprises américaines vers les marchés africains, européens et du Moyen Orient».
Le Royaume, poursuit-elle, constitue aussi une plateforme d’exportation solide pour les entreprises américaines vers les autres marchés de la région, grâce à sa position géographique stratégique et ses infrastructures portuaires, notamment le port Tanger-Med, qui est directement lié à plusieurs ports américains.
Et de souligner que l’excellence des relations politiques et économiques entre les deux pays et la stabilité du Royaume sont un atout pour les entreprises US désirant s’installer dans la région.
Elle fait remarquer, dans ce sens, que l’ALE Maroc-USA a permis d’éliminer la plupart des taxes douanières sur les exportations et offre des avantages considérables pour les investisseurs des deux pays.
Des entreprises en quête
d’opportunités d’investissement
Les différents projets d’infrastructures et d’énergie lancés dans le Royaume sont autant d’opportunités à saisir pour les investisseurs US, relève la Conseillère économique, notant que de nombreuses entreprises américaines ont réussi leur implantation au Maroc et sont en train d’y élargir leur champ d’intervention et chiffres d’affaires.
C’est dans ce sens que le Département américain du Commerce (USDC) organisera, fin mars prochain, une mission commerciale au Maroc en faveur d’une délégation de grandes entreprises US afin de s’enquérir sur place des opportunités d’investissement dans le Royaume.
Les membres de cette délégation devront ainsi se rendre, dans le cadre de cette mission, à Casablanca et à Tanger, où ils vont avoir des rencontres avec différents opérateurs économiques et commerciaux, notamment dans le cadre de la Conférence méditerranéenne de la logistique «Medlog», selon le US Commercial Service, bras promotionnel du commerce de l’USDC.