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Après le transfert des artisans vers les villages de Benjellik et d’Ain Nokbi et la réouverture du parc de Jnane Sbil, Fès aura été cette année le grand bénéficiaire de l’œuvre de préservation de l’environnement dans la région.
Combinés à d’autres actions concernant la mise en service de la nouvelle décharge publique contrôlée, la réalisation de la station d’épuration des eaux usées et la réhabilitation des trois tanneries traditionnelles de la ville, ces projets devront, en effet, contribuer à assainir davantage l’environnement dans la cité impériale pour en faire un cadre agréable plus accueillant et plus attractif.
Dans le cadre de l’opération de transfert des potiers au village artisanal Benjellik, les quelques 197 fours traditionnels que comptait la médina devaient être détruits.
Cette action, qui bénéficie du soutien financier des autorités pour l’acquisition surtout de fours à gaz, a pour objectif majeur de débarrasser la médina de Fès de toutes les activités polluantes et d’offrir aux potiers-zelligeurs des moyens modernes de production.
Pour ce qui est du projet de dinanderie d’Aïn Nokbi, sa réalisation devra permettre de déplacer les activités polluantes de ce secteur de la place Lalla Yeddouna vers ce nouveau site.
Ce projet vise l’aménagement et l’équipement d’une zone de production dédiée aux 472 dinandiers (121 chefs d’unités et 351 employés) exerçant actuellement leur activité sur la place Lalla Yeddouna, dont la réhabilitation est en projet.
Les travaux portent sur la construction de 33 unités de production, d’un local commercial pour matières premières de dinanderie et d’un Foundouk, bâtiment de 2 étages, offrant environ 3.800 m2 de surface utile, qui accueillera 77 ateliers dédiés à 11 activités de dinanderie, à l’exception, toutefois, des activités dangereuses ou polluantes comme l’électrolyse et la fonderie.
Il est également programmé de transférer sur le site d’Aîn Nokbi les tanneries Aîn Azliten et Sidi Moussa, qui se trouvent actuellement dans un état vétuste, alors que la célèbre tannerie Chouara, réputée pour ses fosses multicolores, fera l’objet de travaux supplémentaires de réhabilitation.
Aménagé au 18ème siècle par le Sultan Moulay Abdallah, ce prestigieux jardin a subi les conséquences fâcheuses des périodes successives de sécheresse que le Maroc a connues à la fin du siècle dernier. Situé au cœur de la ville de Fès, formant une charnière entre Fès El Bali et Fès Jdid et s’étendant sur une superficie de 7,5 ha, le parc Jnane Sbil, où les travaux se poursuivent, devra offrir aux habitants un véritable espace de verdure.
Loin des agglomérations de Fès et des centres résidentiels, il a été, en outre, procédé dans la commune d’Aïn Beda à la mise en service de la nouvelle décharge publique contrôlée, une infrastructure moderne, réalisée dans le but de pallier aux nuisances et odeurs de l’ancienne décharge des «Oudayas», devenue très proche des habitants, en raison de l’extension rapide de la ville.
S’étendant sur une superficie de 110 ha environ, cette nouvelle décharge est dotée de «casiers», sorte de bassins pour les lixiviats, d’ouvrages de collecte et de traitement du biogaz et d’évacuation des eaux de pluie.
Ce projet ayant fait l’objet de la signature en 2001 d’une convention de gestion déléguée d’une durée de 10 ans, entre la commune urbaine de Fès et le groupement américano-marocain constitué par la société «Edgeboro international» et «Ecomed de Gestion de déchet», a, désormais, permis de doter la ville d’une nouvelle décharge qui traite plus de 1.000 tonnes de déchets solides par jour.
L’année 2010 aura été marquée dans le même ordre d’idées par la poursuite des travaux de réalisation de la station d’épuration des eaux usées de Fès.
La mise en service de cette station, initialement prévue en 2010, devra permettre de traiter les eaux usées rejetées par les effluents urbains domestiques et industriels qui représentent 100.000 m3 par jour, soit 40 % de la pollution totale du bassin de Sebou.
En un mot, 2010 aura été l’année de la réconciliation des habitants de la capitale spirituelle du Royaume avec leur environnement naturel.
Combinés à d’autres actions concernant la mise en service de la nouvelle décharge publique contrôlée, la réalisation de la station d’épuration des eaux usées et la réhabilitation des trois tanneries traditionnelles de la ville, ces projets devront, en effet, contribuer à assainir davantage l’environnement dans la cité impériale pour en faire un cadre agréable plus accueillant et plus attractif.
Dans le cadre de l’opération de transfert des potiers au village artisanal Benjellik, les quelques 197 fours traditionnels que comptait la médina devaient être détruits.
Cette action, qui bénéficie du soutien financier des autorités pour l’acquisition surtout de fours à gaz, a pour objectif majeur de débarrasser la médina de Fès de toutes les activités polluantes et d’offrir aux potiers-zelligeurs des moyens modernes de production.
Pour ce qui est du projet de dinanderie d’Aïn Nokbi, sa réalisation devra permettre de déplacer les activités polluantes de ce secteur de la place Lalla Yeddouna vers ce nouveau site.
Ce projet vise l’aménagement et l’équipement d’une zone de production dédiée aux 472 dinandiers (121 chefs d’unités et 351 employés) exerçant actuellement leur activité sur la place Lalla Yeddouna, dont la réhabilitation est en projet.
Les travaux portent sur la construction de 33 unités de production, d’un local commercial pour matières premières de dinanderie et d’un Foundouk, bâtiment de 2 étages, offrant environ 3.800 m2 de surface utile, qui accueillera 77 ateliers dédiés à 11 activités de dinanderie, à l’exception, toutefois, des activités dangereuses ou polluantes comme l’électrolyse et la fonderie.
Il est également programmé de transférer sur le site d’Aîn Nokbi les tanneries Aîn Azliten et Sidi Moussa, qui se trouvent actuellement dans un état vétuste, alors que la célèbre tannerie Chouara, réputée pour ses fosses multicolores, fera l’objet de travaux supplémentaires de réhabilitation.
Aménagé au 18ème siècle par le Sultan Moulay Abdallah, ce prestigieux jardin a subi les conséquences fâcheuses des périodes successives de sécheresse que le Maroc a connues à la fin du siècle dernier. Situé au cœur de la ville de Fès, formant une charnière entre Fès El Bali et Fès Jdid et s’étendant sur une superficie de 7,5 ha, le parc Jnane Sbil, où les travaux se poursuivent, devra offrir aux habitants un véritable espace de verdure.
Loin des agglomérations de Fès et des centres résidentiels, il a été, en outre, procédé dans la commune d’Aïn Beda à la mise en service de la nouvelle décharge publique contrôlée, une infrastructure moderne, réalisée dans le but de pallier aux nuisances et odeurs de l’ancienne décharge des «Oudayas», devenue très proche des habitants, en raison de l’extension rapide de la ville.
S’étendant sur une superficie de 110 ha environ, cette nouvelle décharge est dotée de «casiers», sorte de bassins pour les lixiviats, d’ouvrages de collecte et de traitement du biogaz et d’évacuation des eaux de pluie.
Ce projet ayant fait l’objet de la signature en 2001 d’une convention de gestion déléguée d’une durée de 10 ans, entre la commune urbaine de Fès et le groupement américano-marocain constitué par la société «Edgeboro international» et «Ecomed de Gestion de déchet», a, désormais, permis de doter la ville d’une nouvelle décharge qui traite plus de 1.000 tonnes de déchets solides par jour.
L’année 2010 aura été marquée dans le même ordre d’idées par la poursuite des travaux de réalisation de la station d’épuration des eaux usées de Fès.
La mise en service de cette station, initialement prévue en 2010, devra permettre de traiter les eaux usées rejetées par les effluents urbains domestiques et industriels qui représentent 100.000 m3 par jour, soit 40 % de la pollution totale du bassin de Sebou.
En un mot, 2010 aura été l’année de la réconciliation des habitants de la capitale spirituelle du Royaume avec leur environnement naturel.