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Un travailleur à Zurich pourra ainsi s'offrir un iPhone 6 en moyenne au bout de 20,6 heures, contre 627,2 heures à Kiev, selon cette enquête réalisée par la banque suisse.
Un salarié parisien devra quant à lui travailler en moyenne 42,2 heures tandis que son homologue new-yorkais aura besoin de 24 heures de labeur pour se permettre un téléphone de la célèbre marque à la pomme.
De la même façon, un habitant de Hong Kong pourra aller chez McDonald's pour acheter un Big Mac au bout de neuf minutes de travail, contre 11 minutes pour un salarié à Zurich ou à Genève, alors qu'il faudra près de trois heures de travail à un habitant de Nairobi pour en faire de même, selon cette étude qui s'appuie sur un panier de produits de consommation disponibles partout dans le monde.
UBS publie cette étude sur le pouvoir d'achat environ tous les trois ans depuis 1971. Pour cette édition, l'enquête a été réalisée dans 71 grandes villes sur la base d'un panier de 122 produits et services.
L'étude fait ressortir que Zurich, Genève et New York se posent comme les villes les plus chères au monde, les économistes d'UBS notant d'importants changements par rapport à l'édition de 2012.
Zurich et Genève se sont en effet nettement renchéries, en raison de la forte appréciation du franc suisse depuis le changement de cap dans la politique monétaire de la banque centrale helvétique intervenu mi-janvier, ont-ils pointé.
En revanche, les villes de la zone euro et Tokyo sont devenues plus abordables avec la dévalorisation de la monnaie unique et du yen face au dollar. Le recul est encore plus prononcé dans certaines villes émergentes, dont la monnaie a récemment subi une nette érosion.