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Les dépenses du budget général ont atteint, quant à elles, 89,2 MMDH à fin avril 2012, en hausse de 4,9 % par rapport à leur niveau à fin avril 2011, indique la même source. Ce niveau s’explique par une augmentation de 20,3% des dépenses de fonctionnement conjuguée à une baisse de l’investissement et des charges de la dette budgétisée respectivement de 32,4% et de 5,5%.
Dans ce cadre, les dépenses de fonctionnement se sont établies à 61,3 MMDH, dont 32,3 MMDH ont concerné les traitements et salaires. Les dépenses de matériel sont en baisse de 7,1% (9 MMDH contre 9,7 MMDH) et les charges de compensation ont augmenté de 65% (16,5 MMDH contre 10 MMDH).
Les traitements et salaires servis par la Trésorerie générale du Royaume (TGR) à fin avril 2012 ont tiré les dépenses de fonctionnement vers le haut. Ils ont atteint 32,3 MMDH contre 27,7 MMDH une année auparavant, soit une augmentation de 16,7% en raison notamment de l’impact des recrutements et promotions opérés ainsi que de la hausse des salaires de 600 DH décidée dans le cadre du dialogue social, avec effet rétroactif à partir de mai 2011, ajoute ledit bulletin en en imputant la raison à l’accroissement de la masse salariale structurelle de 17,3% et à la baisse de 2,7% des rappels.
De leur côté, les charges en intérêts de la dette ont été de 8,3 MMDH à fin avril 2012, en augmentation de 22,7% qui s’explique par l’accroissement des charges en intérêts de la dette intérieure de 21% et celles de la dette extérieure de 45,8%.
Les dépenses d’investissement ont, pour leur part, régressé de 5,2 MMDH.
Pour leur part, les recettes ordinaires ont enregistré une hausse de 7,2%, qui résulte d’une hausse des recettes douanières de 3,8% : droits de douane (+9,8%), TVA à l’importation (+8,9%) et TIC sur les produits énergétiques (+3%). En plus de l’augmentation de 3,2% des autres TIC en raison essentiellement de la hausse de la TIC sur les tabacs manufacturés (+4,5%). Les recettes fiscales domestiques ont connu les évolutions suivantes : IS (+6,3%), IR (+22,6%), TVA intérieure (+8%), majorations de retard (+29,6%) et droits d’enregistrement et de timbre (+2,1%). La hausse de l’IR s’explique notamment par la prise en compte au niveau des recettes de l’IR à fin avril 2012 de l’impact de la hausse des salaires décidée à partir de mai 2011.
Par ailleurs, les recettes non fiscales ont subi une diminution de 4,4%, en raison de la baisse de celles de fonds de concours (256 MDH contre 895 MDH). Cette baisse a été en partie compensée par le versement par l’Agence nationale de la conservation foncière de 500 MDH au titre des recettes des monopoles.
Le déficit du Trésor a ainsi atteint 7,5 MMDH, compte tenu d’un solde positif de 8,5 MMDH dégagé par les comptes spéciaux du Trésor, soit le même niveau de déficit du Trésor qu’à fin avril 2011.