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Dans un communiqué rendu public, les contractuels maintiennent leur position ferme face à l’inertie et l’indifférence de l’administration. Surtout que Larbi Benchikh, directeur général de l’Office, a manqué, à maintes reprises, à ses engagements. Pire, Benchikh qui refuse toujours d’appliquer sa décision d’intégrer les contractuels et d’ouvrir les chances de la promotion interne devant tous les ayants droit, a décidé de résilier leurs contrats au bout de deux ans.
En revanche il a ordonné l’application d’une autre décision plus abusive et irrationnelle. La direction de l’Office a ouvert la porte aux nouveaux candidats en excluant du concours les plus anciens que Benchikh a mis à la porte. Cette décision arbitraire a accentué la tension entre l’administration et les contractuels. Désormais, le bras de fer entre les deux parties prend un nouveau tournant. D’où l’actuel mouvement de protestation. D’autres viendront car les grévistes sont fermes dans leur position. Selon des sources concordantes, l’actuel sit-in risque d’être plus long car les grévistes parlent de la possibilité de le rendre illimité jusqu’à l’obtention de gain de cause.
Rappelons que les contractuels revendiquent leurs droits sociaux, à savoir la CNSS et la couverture médicale. Ils réclament également le reclassement des plus anciens, privés de la promotion interne ainsi que la révision des salaires et l’amélioration des conditions de travail de l’ensemble du personnel. Mais la direction de l’Office refuse de prendre en considération ces revendications. Benchikh ferme la porte à tout débat sur la question avec les grévistes. Ce qui annonce pour très bientôt, des jours chauds à l’OFFPT.