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Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
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L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
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Le Groupe socialiste-Opposition ittihadie interpelle l’Exécutif au sujet de l’avenir du commerce extérieur, des infrastructures sportives, du phénomène des résidus de constructions dans les villes, entre autres
El Moussaoui Salek, membre du Groupe socialiste à la Chambre des conseillers, a affirmé que la réforme de l’enseignement ne peut se faire avec des décisions improvisées.
Le conseiller ittihadi a souligné que la réforme du système éducatif, à notre avis en tant que Groupe socialiste, ne peut être réalisée par des plans et des stratégies hâtifs et parfois improvisés qui ne répondent qu'à des contraintes circonstancielles, mais requiert plutôt une volonté politique pour élaborer des politiques publiques en vue de hausser le niveau du système éducatif marocain.
« Nous savons que la loi de Finances pour l'année 2022 a alloué plus de 62 milliards à l'éducation nationale et au préscolaire, soit une hausse de 6,1 % par rapport à 2021, mais cette augmentation du budget du secteur ne signifie pas une bonne gestion du système éducatif dans toutes les régions du Royaume à même de réformer ce qui nécessite une réforme dans ce secteur », a martelé El Moussaoui Salek.
Le conseiller socialiste a critiqué l'absence totale d'égalité des chances entre les zones urbaines et rurales, et entre les régions du Royaume, de même qu’entre l'enseignement public et privé. Le numérique, en outre, illustre une grande disparité entre les élèves et les étudiants, en raison du manque d’équipements technologiques modernes dans beaucoup d’établissements d'enseignement.
S’adressant au ministre de l’Education nationale, du Préscolaire et des Sports, El Moussaoui Salek a souligné que le Groupe socialiste a été surpris par les décisions improvisées et précipitées du ministère, dont la dernière en date est celle de fixer l’âge maximum requis pour passer le concours de recrutement des enseignants à 30 ans.
Il a également interpellé le ministère de tutelle sur les mesures nécessaires pour réussir l’année scolaire dans le cadre de la poursuite des mesures sanitaires imposées par notre pays pour faire face à la pandémie de Covid-19.
En ce sens, il a précisé que le Groupe de l’USFP a relevé que la rentrée scolaire de cette année a été marquée par une grande confusion. « Le Groupe socialiste souhaitait que l’année scolaire 2021-2022 serait une véritable renaissance pédagogique pour construire une école de qualité, assurant le développement des capacités cognitives des élèves et contribuant à leur ascension sociale. Nous avions espéré qu'avec la mise en œuvre des dispositions de la loi-cadre n° 51-17 relative au système d'éducation, de formation et de recherche scientifique, certains des problèmes qui s'étaient accumulés pendant des années seraient résolus une fois pour toutes. Mais malheureusement on note encore la surpopulation dans les classes et la déperdition scolaire dont le taux augmente d'année en année », a souligné le conseiller ittihadi lors d’une séance, parlementaire des questions orales.