-
A l’occasion de Aid Al Maoulid, Libération présente ses vœux déférents à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, à la famille Royale, au peuple marocain et à l’ensemble de la Oumma islamique
-
Incendie au quartier général de la mission internationale au Darfour : Omar el Béchir attendu en Ethiopie
-
Le greffier du Tribunal spécial pour le Liban présente sa démission
-
Plusieurs pays occidentaux ne participent pas aux travaux : La conférence sur le racisme s’est ouverte sur fond de défections

Dans son intervention, Ahmed Zaïdi, président du groupe socialiste au Parlement, a souligné l’importance des prochaines élections, prévues pour juin 2009, dans le paysage politique marocain. Il a en outre mis l’accent sur les efforts déployés par les responsables dans le but d’éradiquer certaines pratiques qui ont depuis toujours porté atteinte à l’image de notre pays. Ici, il fait allusion à plusieurs politiques dont le profil est mal perçu par l’opinion publique et qui ont fait preuve d’une mauvaise gestion des deniers publics. Deux facteurs, entre autres, qui expliquent pourquoi les élections de 2007 ont été en partie boycottées. Face à cette situation de fait, «nous avons participé avec enthousiasme à toutes les dispositions et les lois visant à immuniser les prochaines échéances électorales», explique Ahmed Zaïdi. La première épreuve concrète s’est conjuguée à travers l’inscription dans les listes électorales épargnant à celles-ci toutes les dérives de balkanisation.» Dans ce sens, le parlementaire usfpéiste a pointé du doigt les dysfonctionnements enregistrés dans certaines régions où les règlements et les lois régissant les élections n’ont pas été respectés, vu le manque d’encadrement et de contrôle dont elles souffrent. « Notre parti a passé en revue devant les services concernés les violations qui ont marqué les premières étapes de ces élections auxquelles il est temps de mettre terme », a-t-il ajouté.
Toujours dans le même cadre, Ahmed Zaïdi a posé des questions au ministre de l’Intérieur, Chakib Benmoussa, concernant l’évaluation effectuée par le ministère de la première étape des inscriptions aux élections communales et professionnelles. Ainsi, le président du groupe socialiste voulait savoir quelles sont les dispositions que le gouvernement compte préconiser contre les violations de la loi, la corruption et l’abus de pouvoir en période électorale.
En réponse à ces questions, il a insisté sur l’activation de la mise en application de ces dispositions.
D’autre part, Kacem Seddik, membre du groupe socialiste, a posé une question adressée à la ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, Amina Benkhadra, concernant le contrôle des bombonnes de gaz butane vu la dangerosité de certaines vieilles bonbonnes qui circulent encore à travers le pays. Il a également rappelé des cas d’explosions causant des lourds dégâts matériels et humains. Selon lui, les mesures que les services concernés prévoient dans le but de mieux contrôler la commercialisation de ces bonbonnes doivent être opérationnalisées, soulignant ainsi la nécessité de mettre en place un système d’étiquetage indiquant la date de validité des bonbonnes comme le stipule le décret à ce sujet.
La troisième et dernière question posée par le groupe parlementaire a été à l’adresse du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Khalid Naciri, sur l’importance de la couverture médiatique audio-visuelle des travaux du Parlement. Une question posée par Salwa Karkri Belkeziz qui, dans ce sens, s’est interrogée sur les dispositions susceptibles de développer l’accompagnement des travaux du Parlement par les chaînes nationales pour mieux répondre aux attentes de l’opinion publique.