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Le ministre a précisé également que l’année 2016 a enregistré 518.940 pensions servies, 130,9 milliards de DH de masse salariale déclarée, 15,6 milliards de DHS en prestations servies, 20,1 milliards de DH de cotisations dues et 47,2 milliards de DH de fonds de réserve à la CDG.
Concernant le régime AMO, le ministre a souligné que la population éligible a atteint les 6,1 millions et que celle ayant des droits ouverts est estimée à 5,5 millions. Il a par ailleurs, expliqué que les prestations servies se sont élevées à 3,1 milliards de DH et que les cotisations dues ont représenté 6,2 milliards de DH tout en indiquant que le nombre de dossiers déposés est de 15.400 dossiers par jour.
Pourtant, nombreux sont les observateurs qui estiment que le Maroc est loin du compte. En fait, ils considèrent que le nombre de salariés actifs dépasse de loin les trois millions avancés par le ministre puisque le Maroc compte près de neuf millions de salariés. Idem pour le nombre d’entreprises qui est estimé à 204.900 sociétés dont une minorité seulement déclare ses salariés auprès de la CNSS.
Pour ces mêmes observateurs, la généralisation de la couverture sociale traîne le pas du fait de plusieurs contraintes malgré la promulgation de la loi n°98-15 relative au système d'assurance maladie obligatoire (AMO) destiné aux professionnels, travailleurs indépendants et non-salariés exerçant des activités privées et qui a été récemment publié au Bulletin officiel.
Une situation que confirme également Saïd Ahmidouch, directeur général de la CNSS qui avait préalablement déclaré que le niveau de couverture n’est pas suffisant au niveau national et que des pans entiers de la population ne sont pas couverts puisque le taux de couverture sociale reste très faible, et ne dépasse guère 59 % pour la couverture médicale et 33 % pour la retraite. Pis, il a expliqué que plusieurs entreprises tentent d’éviter les missions d’inspection communément qualifiées par les entrepreneurs de « descentes de la CNSS ». En fait, nombreuses sont les entreprises qui recourent à la non-déclaration, à la sous-déclaration ou encore à une surdéclaration de leurs salariés à la CNSS.
Une problème qui s’ajoute à la longue liste des maux de la CNSS appelée à résoudre dans un proche avenir le problème de l’évaluation de l’indemnité pour perte d’emploi dont le gouvernement veut revoir les conditions d’accès, celle de la refonte du régime de retraite qui sera en déficit en 2024, ou encore la mise en place effective de la couverture maladie des indépendants.