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Réunis le 12 avril à Casablanca, les membres du Syndicat des chevillards casablancais ont trouvé bon de rappeler aux autorités de tutelle qu’ils sont des acteurs économiques qui participent effectivement au développement économique et social de la capitale économique. Dans ce cadre, ils ont indiqué que pour l’année 2011, ils ont payé comme taxes 70 millions de DH dont 5,6 millions de DH au profit de la direction des impôts, 7,84 MDH à la Commune urbaine, 3,92 MDH aux maisons de bienfaisance, 47.320 MDH à la société gestionnaire de l’abattoir et 4,14 MDH au ministère de l’Agriculture.
Face à ce poids économique, ils revendiquent, en contrepartie, que leurs intérêts soient pris en considération et que leurs droits soient préservés.
Dans un communiqué publié en l’occasion et dont Libé détient une copie, les chevillards casablancais ont demandé la réactivation de la lutte contre l’abattage clandestin et la rupture avec la technique des campagnes occasionnelles menées par les autorités. Pour eux, l’abattage clandestin prend de plus en plus d’ampleur puisque plus de 50% des animaux qui sont introduits dans la capitale économique et destinés à la boucherie sont abattus en dehors de l’abattoir officiel de la ville. Les chevillards casablancais ont demandé également l’ouverture d’une enquête concernant le sort des redevances encaissées par l’ancienne société délégataire et censées avoir été réinvesties dans l’abattoir en question en échange d’une baisse de la taxe d’abattage. Les protestataires réclament, à ce propos, soit une baisse de la taxe d’abattage qui leur est imposée, soit la récupération des montants qu’ils ont déjà déboursés dans ce cadre.
Le communiqué du Syndicat des chevillards casablancais a exigé également l’intervention des autorités locales pour contraindre la société turque gestionnaire de l’abattoir à effectuer les analyses hydrauliques sollicitées auparavant par un bureau de contrôle sur un grand nombre de machines qui ont fait l’objet de plusieurs plaintes de la part du bureau syndical.
Les protestataires ont demandé aussi de remplacer l’actuel responsable de la Commission de coordination et de suivi soupçonné de partialité par un autre censé défendre les droits des professionnels et les intérêts de la Commune urbaine ainsi que l’application du cahier des charges et le contrôle de la société gestionnaire.