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Selon certains médias espagnols, les pêcheurs attendent déjà leurs licences et après avoir passé le contrôle technique à Tanger, ils pourront commencer à travailler à partir de ce lundi 22 juillet.
Il y a lieu de signaler que la première Commission mixte, composée des représentants des deux parties, a achevé ses travaux, jeudi dernier à Rabat.
Lors de cette réunion, les parties ont constaté que l’accord a satisfait aux formalités nécessaires à son accomplissement auprès des institutions respectives qui l’ont approuvé, précise la même source dans un communiqué.
En plus, les parties ont passé en revue les modalités pratiques et les aspects techniques devant être respectés par les navires européens pour l’exercice de l’activité de pêche dans le cadre de la gestion durable des pêcheries. A ce titre, les premières licences de pêche seront accordées par le département de la Pêche maritime dans les jours à venir.
Par ailleurs, les parties ont examiné le bilan des travaux du groupe scientifique conjoint, relève le communiqué.
De même, elles ont validé la programmation de la contrepartie financière liée à l’appui sectoriel, destinée à financer les projets de développement du secteur de la pêche au Maroc dans le cadre de la Stratégie sectorielle "Halieutis".
A l’issue de ces travaux, les parties ont salué le climat constructif ayant caractérisé la tenue de cette première Commission mixte.
Pour les médias espagnols, la zone de pêche marocaine est particulièrement importante pour le secteur de la pêche espagnol, en particulier pour les flottes andalouse, canarienne et galicienne.
Par ailleurs, le responsable espagnol de la pêche par intérim, Luis Planas, a fait part de la satisfaction du gouvernement espagnol en ce qui concerne l’approbation finale de cet accord, d’une durée de quatre ans.
Il convient de rappeler que l’accord de pêche a été adopté par une écrasante majorité (415 voix pour, 189 contre et 49 abstentions sur 653 députés présents à la plénière du 12 février 2019). Il constitue le couronnement d’un processus de négociations techniques, de validations juridiques et de concertations politiques entre le Maroc et l’UE empreint de sérénité, de confiance et de responsabilité, de nature à préserver les fondamentaux de l’intégrité territoriale, les intérêts économiques du Royaume et le partenariat historique multidimensionnel entre les deux parties.
Il intervient comme une suite logique des récents développements positifs dans le partenariat stratégique bilatéral, notamment l’adoption de l’accord agricole qui étend les préférences tarifaires aux produits issus des provinces du Sud du Royaume.
Cet accord entre le Maroc et l'UE a été signé le 14 janvier à Bruxelles.
Couvrant la zone de pêche s'étendant du parallèle 35 jusqu'au parallèle 22, cet accord précise, entre autres, les zones de pêche et les conditions d’accès pour la flotte européenne, avec une augmentation de la contrepartie financière.
Il comprend également des dispositions visant à optimiser les retombées et les bénéfices pour les populations locales des zones concernées.
Quid du nouvel accord de pêche ?
Le nombre de marins marocains autorisés à embarquer sur les navires européens augmente lui aussi, mais l’accord maintient fixe un chiffre de débarquement obligatoire avec une augmentation du niveau des pénalités à 15% au lieu de 5% en cas de non-respect du nombre fixé.
L’accord se fixe comme objectif de préserver la durabilité des ressources halieutiques et la protection de l’environnement marin. Pour ce faire, plusieurs exigences techniques ont été intégrées à son protocole d’application. Il s’agit de la révision des plafonnements de captures de petits pélagiques au sud, en adéquation avec le cycle de vie de ces espèces.
Le document fixe un territoire limité aux navires de pêche. Il couvre la zone géographique allant du Cap Spartel au Cap Blanc, y compris l’espace maritime territoral de nos provinces sahariennes