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Les participants ont souligné dans un communiqué final rendu public à l’issue des travaux de cette rencontre, la nécessité de réglementation de la profession de la défense et la représentation des parties devant les tribunaux, ainsi que la mise en place d’un quota de représentation des avocates au sein des Conseils des barreaux à travers l’adoption, dans les règlements intérieurs des barreaux, de mécanismes permettant une représentation à hauteur de 30% dans les prochaines élections des Conseils. Les participants ont aussi appelé à l’annulation de la catégorisation dans la représentation des conseils professionnels, et à la réforme des statuts et du règlement intérieur de l’Association des barreaux du Maroc afin de permettre une large participation des avocates et des jeunes dans ses instances.
Ils ont, en outre, renouvelé leur rejet du décret ministériel relatif à l’assistance judiciaire publié dans le Bulletin officiel, réclamant son annulation et la promulgation d’un nouveau décret qui «protège la dignité de l’avocat et l’indépendance de sa profession». Ils ont appelé aussi à la mise en place d’un régime de retraite unifié et à la création, dans les plus brefs délais, d’instituts de formation et de formation continue des avocats.
Par ailleurs, le communiqué final a considéré que la réforme de la justice est tributaire d’une réelle volonté politique et de l’adoption d’une approche participative effective. Le communiqué a également appelé à la mise en application de la régionalisation avancée et la création des mécanismes juridiques et judiciaires de lutte contre toute forme de corruption, demandé la mise en place d’un front national de défense de l’intégrité territoriale, et exhorté toutes les forces vives à se mobiliser pour mettre en échec les manœuvres fomentées contre les intérêts du Royaume.
Les participants ont, sur un autre registre, appelé à la réouverture des frontières maroco-algériennes et réitéré leur position constante en faveur du soutien de la lutte du peuple palestinien pour la création d’un Etat, avec Al Qods Acharif comme capitale et le respect de ses droits.
Quelque 1.130 participants ont pris part aux travaux de ce congrès de deux jours, outre des représentants d’instances judiciaires, politiques, syndicales et associatives, et des représentants de barreaux algériens et libyens.