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« Ce sont des déclarations irresponsables visant à sous-estimer l’action des associations des droits de l’Homme », ont-elles martelé en demandant au ministre de l’Intérieur de s’excuser d’avoir proféré « ces accusations ».
Les organisations signataires de ce communiqué incendiaire, entre autres, le FMVJ, l’AMDH, l’OMDH, la LMDDH, l’Association Adala, la Coordination maghrébine des associations des droits de l’Homme, Transparency Maroc, Amnesty-Maroc…, affirment que les déclarations du ministre de l’Intérieur ne peuvent être considérées comme « une erreur isolée » ou « un lapsus », mais elles « s’inscrivent dans le cadre d’un plan autoritariste visant les droits et les libertés essentielles au Maroc sous couvert de la lutte contre les menaces terroristes extérieures ».
Selon la même source, accuser les associations des droits de l’Homme de servir un agenda étranger « est un acte prémédité qui vise à induire en erreur l’opinion publique sur les activités de ces associations qui s’insèrent dans le cadre de leur mission et de leurs obligations visant à promouvoir et à protéger les droits de l’Homme ». Et d’ajouter qu’«au moment où nous attendions un changement de la politique officielle envers la protection des défenseurs des droits de l’Homme et de l’harmonisation de l’arsenal juridique national avec les dispositions des conventions internationales en la matière, les pouvoirs publics par la voix du ministre de l’Intérieur ont sous-estimé le rôle indépendant des associations et leur participation à l’édification d’un Etat de droit en tant que partie intégrante de la démocratie ».
A noter que ces associations organiseront ce jeudi à 11 heures une conférence de presse au siège du Syndicat national de la presse marocaine pour exprimer leurs préoccupations à propos « des déclarations irresponsables et provocatrices du ministre de l’Intérieur ».