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Dans un communiqué rendu public en début de ce mois, le bureau exécutif de l’UNAM lance un appel à l’ensemble des administrateurs de la Fonction publique à retirer leur argent des banques le 30 mai. « Une Marche de la colère contre la discrimination » sera également organisée le 15 juin à Rabat, pour dénoncer la politique de marginalisation de leur cahier revendicatif et de deux poids deux mesures qui prévaut au sein des cadres de l’Etat. La demande principale de l’UNAM, pourtant légitime, consiste à la révision du statut des administrateurs sur la base de l’égalité entre groupes ayant des compétences et assumant des fonctions similaires.
Appel a été également lancé à toutes les organisations professionnelles des ingénieurs, des techniciens, des enseignants et des médecins, pour soutenir les administrateurs marocains dans leur lutte et faire face au calvaire interminable qu’ils endurent à cause de la politique du gouvernement qui leur inflige un traitement inadmissible. Tout en dénonçant cette disparité salariale incompréhensible entre les cadres de l’Etat, sans fondement juridique objectif ni critères professionnels clairs, les administrateurs mettent en garde contre la décision unilatérale du gouvernement de procéder à des ponctions sur les salaires des fonctionnaires grévistes et appellent à l’ouverture d’un dialogue sérieux, responsable et citoyen pour parvenir à des solutions appropriées à même de réhabiliter ce corps, pilier de l’administration marocaine.
Pour attirer l’attention du gouvernement sur leur situation qui n’a que trop duré et pour faire aboutir leurs revendications justes et légitimes par tous tous les moyens légaux, les administrateurs ont organisé des grèves, des sit-in, des marches de protestation et saisi le chef du gouvernement et les ministre de la Fonction publique et des Finances. En l’absence d’une quelconque réaction positive, les administrateurs, à travers l’UNAM, se disent décidés, plus que jamais, à poursuivre leur lutte.