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La rencontre a connu la présence des représentans de plusieurs associations locales, ceux de la diaspora marocaine en Europe ainsi que la Coordination des Tantaouis contre la gabegie et les intermédiaires pour l’achat des voix.
La réunion a permis d’aborder plusieurs sujets. Certains intervenants ont évoqué la légalité de ce conseil qu’ils ont mise en doute, d’autres ont considéré que cette rencontre n’est que le point de départ effectif d’une campagne anticipée en vue des prochaines élections.
Certains présidents d’associations locales de bienfaisance se sont retirés, déclarant leur boycott de ce conseil qui, disent-ils, compte les mêmes têtes qui ont échoué dans la gestion de la ville qu’ils ont pillée au cours des trois dernières décennies.
D’autres enfin se sont exprimés pour dénoncer la gabegie qui freine le décollage économique de la ville.
« Regardez, dit un intervenant, la seule place publique que compte la ville, observez les ruelles sans éclairage où les véhicules s’ensablent faute d’asphalte, constatez les eaux usées qui cernent la ville et les odeurs nauséabondes qui nous empoisonnent et rendent malades nos enfants. Comment celui qui est à l’origine de tous nos malheurs, peut-il nous regarder en face, à plus forte raison, tenter une campagne, même précoce, pour nous convaincre de lui donner nos voix ou de les donner à celui qui l’envoie ? » Une allusion faite, à peine voilée, pensent les observateurs, à celui qui est en charge de la gestion de la ville.
Mais conclut un autre, on n’a que les dirigeants que l’on mérite, se demandant pourquoi les habitants de Tan Tan continuent à faire confiance à ces gens.