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Cette information a été relayée dimanche par le journal américain « Wall Street Journal » qui cite des sources officielles de l’Administration de Barack Obama.
« Washington et ses alliés cherchent à contenir l’expansion de l’Etat islamique au-delà de l’Irak et de la Syrie où les Etats-Unis mènent une campagne militaire contre ce groupe », a indiqué le quotidien américain.
Selon la même source, « une telle base près des zones d'implantation de Daech en Libye aiderait les Etats-Unis à combler les lacunes dans notre compréhension de ce qui se passe » dans la région. Et d’ajouter : «Ce genre de présence se ferait sans doute sur une base existante, sous le contrôle du pays hôte, les Etats-Unis se voyant autoriser à y stationner des drones ainsi qu'un nombre limité de militaires ».
Selon le journal, les vols de drones permettraient aux services de renseignements et aux services militaires américains de recueillir des informations en temps réel sur les activités de Daech en Libye. Les drones pourraient également être utilisés pour des frappes aériennes contre les objectifs de cette organisation terroriste implantée dans ce pays où le chaos perdure depuis la chute de Mouammar Kadhafi en octobre 2011.Pour le moment, l’Administration d’Obama refuse de citer le nom du pays qui pourrait abriter les drones américains, a affirmé le journal tout en expliquant que la Tunisie et l’Egypte partagent des frontières avec la Libye et ont des liens militaires et d’intelligence de longue date avec les USA, que l’Algérie a décliné la proposition en arguant de questions de souveraineté nationale, alors que le Maroc qui entretient d’étroites relations avec les Etats-Unis, est fort éloigné de la Libye, ce qui pourrait limiter l’utilisation de ses bases comme point de départ des drones américains.
En mai dernier, des informations avaient fait état de l’intention de l’Union européenne d’installer des bases de drones en Afrique du Nord et particulièrement en Tunisie et au Maroc en vue de surveiller le flux des migrations irrégulières.
En mai dernier, «les autorités algériennes ont rejeté une pétition de l’Union européenne pour construire sur son territoire une base aérienne de drones en vue de contrôler les mouvements des trafiquants de l’immigration clandestine», avait assuré une source diplomatique algérienne à l’agence de presse turque.
La même source qui a requis l’anonymat a ajouté que « l’Union européenne a fait la même proposition au Maroc et à la Tunisie pour contrôler le mouvement des embarcations transportant les migrants irréguliers ou de la drogue vers la France, l’Italie ou l’Espagne ».
Mais la délégation de l’Union européenne au Maroc s’est empressée de démentir cette information en affirmant que la Commission européenne « n’a aucun plan de ce type ».