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Le nouveau Jardin andalou de Rabat, d’inspiration almohade, récupère les espèces végétales d’antan, la morphologie, le système d’irrigation et la philosophie des jardins de l’époque. Ce jardin s’entoure de murs et d’arcades végétales en guise d’éléments architecturaux. Entre ses plantes à caractère agricole et ornemental, poussent jasmins, giroflées, fleurs de lys, iris, aromates et arbres fruitiers. L’eau, à travers les bassins, les séguias et les fontaines, contribue à rafraîchir l’atmosphère et créer une ambiance sonore propice à la méditation, ainsi qu’une sensation de mouvement et de luminosité. Le jardin est muni de panneaux en quatre langues différentes, le présentant sous différents angles : l’irrigation, la poésie, la spiritualité et la science.
La FUNCI ambitionne à travers ce projet de présenter les jardins en tant que symbole de la recherche scientifique, de la paix et de rencontre des cultures et où s’entremêlent les influences de l’Orient et de l’Occident, a affirmé la directrice de communication à la FUNCI, Inès Elexpuru, dans une déclaration à la MAP vendredi, à l’occasion de la présentation de ce projet à la presse.
Réalisé avec la collaboration de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) et l’appui effectif de la Wilaya de Rabat-Salé-Zemmour-Zaer, le nouveau Jardin andalou de Rabat s’inscrit dans le cadre du programme “MED-O-MED, paysages culturels en Méditerranée et au Moyen Orient”, créé par la FUNCI dans le but de conserver le riche patrimoine culturel et naturel des pays à majorité musulmane de la région, toujours dans l’esprit du développement durable et du respect des traditions et de la culture locales.
Dans le même esprit, la FUNCI a conçu le projet de réhabilitation d’un ancien pavillon mauresque, ou Minzah, qui abrite l’exposition “Al-Andalous, une culture de l’eau” et qui a été réhabilité dans les règles de l’art de la restauration, comme une contribution à la préservation du patrimoine historique et architectural de Rabat.
Le Jardin andalou et le pavillon mauresque font partie du programme pédagogique du JEB de Rabat, un espace de 17 hectares destiné à l’acclimatation des espèces végétales depuis sa création par Jean Nicolas Forestier au début du 20ème siècle, associé à l’INRA. Le JEB fait partie du périmètre de la ville ancienne déclarée Patrimoine mondial par l’UNESCO en 2012. Il appartient au Réseau de Jardins botaniques MED-O-MED.