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Le président du Conseil, qui est actuellement le représentant vietnamien, l'ambassadeur Le Luong Minh, a indiqué à l'Associated Press qu'il avait accepté la tenue de discussions à huis clos.
Par ailleurs, les observateurs palestiniens à l'ONU ont déclaré soutenir pleinement l'initiative. Mais l'Autorité palestinienne, soumise à une forte pression des Etats-Unis, aurait abandonné l'idée d'une résolution du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU sur ce sujet.
A noter également qu’un haut responsable palestinien a accusé Israël de "jouer avec le feu" à Al-Qods, à quelques jours du retour dans la région de George Mitchell, l'émissaire spécial du Président Barack Obama au Proche-Orient.
Saëb Erekat, le principal négociateur de paix avec Israël, a affirmé que l'Etat sioniste suscitait délibérément "une situation extrêmement dangereuse" pour provoquer la violence, justifier sa répression et accroître sa mainmise sur la ville sainte. Ces deux derniers week-ends, des affrontements ont opposé des forces de sécurité israéliennes à des protestataires palestiniens sur l'esplanade des Mosquées et autour du secteur oriental d’Al-Qods.
"Israël enflamme des allumettes dans l'espoir de déclencher un incendie, faisant délibérément monter les tensions dans la partie occupée de Jérusalem-Est, plutôt que de prendre des mesures pour apaiser la situation", a estimé Erekat." Les dirigeants palestiniens ont multiplié dernièrement les mises en garde à la suite des incidents sur le site des mosquées du Dôme du rocher et d'Al Aksa.
Ces incidents ont éclaté lorsque des extrémistes religieux juifs ont tenté de pénétrer sur ce site, où neuf ans plus tôt une visite de l'ancien Premier ministre Ariel Sharon avait déclenché la seconde intifada.
Mohamed Dahlan, l'un des principaux dirigeants du Fatah, a déclaré que Netanyahu avait "déclenché la bataille d’Al-Qods", comparant les récentes tensions à celles de l'an 2000.
Les accès de l'esplanade des Mosquées, où les tensions sont toujours sous-jacentes, sont contrôlés par les forces de sécurité israéliennes, qui refoulent régulièrement les jeunes Palestiniens susceptibles d'y alimenter l'agitation.
Les autorités palestiniennes disent craindre que de tels "petits feux de broussaille" ne dégénèrent en une spirale de violence incontrôlable, comme ce fut le cas dans le passé, si Israël réprime durement l'agitation. Le gouvernement palestinien a promis lundi de "s'opposer" à Israël à la suite de nouveaux heurts, qui se sont étendus jusqu'à Ramallah, siège de l'Autorité autonome présidée par Mahmoud Abbas. Le gouvernement a précisé qu'il userait de tous les moyens légaux pour "protéger la population" et s'opposer aux efforts israéliens pour "réduire à néant" les espoirs de création d'un Etat palestinien dont Al-Qods serait la capitale. Saëb Erekat juge la situation actuelle "des plus dangereuses en raison du vide créé par l'absence d'un processus de paix crédible proposant de l'espoir". La nouvelle tournée de Mitchell cette semaine dans la région vise précisément à relancer ce processus qui, aux yeux des Palestiniens, est bloqué par le refus israélien de geler ses activités de colonisation.