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La situation du personnel dans les Agences urbaines, personnel constitué d’architectes, d’ingénieurs, de techniciens, est des plus déplorables. La décision de mener des grèves progressives a été donc prise pour faire aboutir la revendication essentielle de tout le personnel : élaborer un statut en bonne et due forme à l’instar des autres établissements. Un statut qui traîne depuis 2002. De même que dans leur cahier revendicatif, les syndicats demandent une augmentation de 10% des salaires des fonctionnaires de l'Etat, des collectivités locales, des établissements publics et du secteur privé, une pension à même de préserver la dignité des retraités à l’instar de ce qui est appliqué par le Groupe Al Omrane.
D’un autre côté, les trois syndicats du personnel des Agences urbaines dénoncent le non-respect des libertés syndicales par certains responsables de ces établissements publics, estimant que c’est une pratique révolue et en contradiction avec les nouvelles orientations du Maroc.
A rappeler qu’au début de 2009, pour débloquer la situation dans ces Agences, des réunions étaient tenues depuis le début de cette année avec les ministères de l’Habitat et des Finances mais n’avaient pas répondu aux attentes des syndicats qui ont rejeté en bloc le projet de statut. Lequel projet, selon des témoignages recueillis à cette époque, divise davantage les rangs des cadres et des techniciens, puisque les premiers bénéficient d’une augmentation de 13% alors que les seconds de 17%.