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Et de préciser que c’est Agadir qui a connu la plus forte hausse des prix sur les appartements au cours des trois derniers mois (12%). D'une manière générale, la même source fait savoir que les prix affichés des appartements poursuivent leur progression dans plus de la moitié des grandes villes marocaines.
La publication relève, en outre, que Casablanca regagne sa place de ville la plus chère au Maroc. En effet, après plusieurs mois de baisse, le prix moyen affiché au m² repart à la hausse durant juin, signale-t-on notant, dans ce sens, que certains indicateurs montrent, toutefois, que la reprise du marché casablancais est encore fragile.
A ce titre, la même source indique qu’à Casablanca, c’est le quartier Triangle d’or qui a été constaté le plus cher en juin dernier précisant que le prix moyen affiché s'y est élevé à plus de 23.766 DH au m². Et de poursuivre que cette zone est suivie du quartier Ain diab (22.612 DH/m²), Anfa (21.232 DH/m²) et Racine (20.861 DH/m²) tandis que le prix moyen à Sidi Moumen, Hay Mohammadi et Ben Msick est demeuré trois fois moins cher que les autres.
De même, le site spécialisé met en exergue des prix moyens affichés dans les quartiers Triangle d’or, Anfa supérieur et Palmier qui ont augmenté, en juin dernier, respectivement de 2,1%, 1,6% et 3,3%. Et ce contrairement aux quartiers Ain Diab et Anfa qui ont connu une baisse des prix affichés (-1,5% et -3,3% respectivement), ajoute-t-on soulignant qu’en périphérie, le prix moyen à Dar Bouazza est le plus élevé (11.967 DH/m²) suivie de Bouskoura où le prix moyen a atteint à la même période 8.378 DH/m².
Pour Rabat, les auteurs de cette analyse déclarent que les évolutions se font par petites touches et que les quartiers les plus chers y sont localisés dans l’arrondissement Agdal-Ryad et Souissi.
Ainsi, le prix moyen au quartier Haut Agdal a dépassé en juin la barre des 20.503 DH au m², presque deux fois plus cher que le quartier Fadessa, qui est resté parmi les quartiers les plus recherchés et les plus habités par la classe moyenne, explique-t-on relevant que les quartiers de l’Océan et Hassan ont vu leurs prix moyens baisser respectivement de 12,8% et 3% sur les deux derniers mois. «Les prix moyens aux quartiers Agadal et Ryad ont connu au courant de juin une stagnation par rapport au mois précédent», selon Mubawab qui informe que la fréquentation d'un quartier est à prendre en considération pour faire évoluer les prix et augmenter les demandes, sans oublier également que les prix varient selon les types de biens (maisons-appartements-villas).
Concernant la ville du Détroit, l’on fait part que c’est au quartier Malabata que l’on retrouve le prix moyen le plus cher (19.084 DH/m²), suivi par le quartier Achakar (17.657 DH/m²), qui fait partie des quartiers les plus prisés de la ville, viennent juste après le centre-ville et le quartier Nejma, où le prix moyen affiché arrive à 16.532 DH au m². Ailleurs, les prix sont moins élevés, estime-t-on indiquant qu’il faut compter 5.359 DH/m² au quartier Boukhalef, 5.600 DH/m² à El Hay Hassani, où la majorité des biens sont des appartements économiques, et 5.509 DH/m² au quartier Mghogha.
Là encore, la même source relève que les chiffres sont tout à fait similaires à ceux du marché locatif, où le mètre carré le plus abordable se situe aux quartiers Mghogha, Marjane Hay Hassani et Boukhalef. Ces deux derniers quartiers sont très fréquentés par les étudiants des facultés et des écoles à proximité.
Pour ce qui est de Marrakech, l’on signale qu’avec un prix moyen affiché de 22.387 DH au m², le quartier Hivernage arrive en tête des quartiers les plus chers de la ville, suivi du quartier Agdal (19.917 DH/m²) tandis que le prix moyen aux quartiers Azzouzia et Mhamid reste beaucoup moins cher que les autres zones.
Aussi, contrairement au mois précédent, le prix moyen affiché dans le quartier Majorelle a connu une baisse de 2,5% alors que les quartiers Amelkis, Guéliz et l’Agdal ont, quant à eux, enregistré une hausse modérée des prix affichés (1,6%, 7,8% et 8,3% respectivement).
Le prix moyen marrakchi reste plus élevé que l’an dernier à la même période (13.788 DH/m² contre 13.352 DH/m²).
A Fès, le quartier Champ de course était en tête des quartiers les plus chers de la ville en juin dernier et où le prix moyen affiché est resté presque stable (12.100 DH au m²), tandis que les prix ont évolué au centre ville (4,9%) et ont diminué au quartier Narjiss (8,9%). Aussi, si le quartier Bensouda est le moins cher de la capitale spirituelle du Maroc, avec un prix moyen de 5.500 DH/m², le quartier Ain Chkef, très connu par Route Ain Chkef, fait partie des plus chers de la ville (7.018 DH/m²).
En ce qui concerne Agadir, l’on fait savoir que le quartier touristique arrive en tête des quartiers les plus chers pendant juin dernier avec un prix moyen affiché de 22.586 DH/m² notant, dans ce sillage, que c’est la ville nouvelle qui se positionne en deuxième place avec un prix moyen de 21.260 DH/m² avec une hausse de presque 19% durant les deux derniers mois. Le quartier Talborjt arrive, pour sa part, en troisième place avec un prix moyen affiché de 13.142 DH/m² tandis que le quartier Tilila (7.429 DH/m²), qui se trouve un peu loin du centre-ville, est le moins cher à Agadir.
Augmentation des demandes pour le marché de la location
Toujours selon ce site spécialisé dans l’immobilier, le retour timide des acheteurs est des plus inquiétants précisant que ces derniers ont représenté seulement 41% des demandes enregistrées sur Mubawab (contre 59% de demandes de location).
Il semble, indique la même source, que le marché locatif repart à la hausse en ce début de la période estivale. Plus de 46% des demandes et réservations ont été enregistrées en juin 2015 sur Mubawab, contre 38% un mois auparavant. Cette hausse reste, néanmoins, insuffisante pour atteindre le même niveau des demandes inscrites en juin 2014 (51%).
Habituellement, si l’activité du marché locatif est la plus soutenue de juin à septembre (et même durant le mois de juin), le nombre de locations réalisées s’est établi en moyenne mensuelle à un niveau deux fois plus élevé que sur les cinq premiers mois de l’année.