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On ne présente plus Jean-Louis Trintignant, sa diction particulière, toute en douceur mais aussi très directe, cet air timide, cette émotion rentrée, à fleur de regard. Les mots, toujours les mots : à 19 ans, c’est une représentation de « L’avare » de Molière qui décida le jeune étudiant en droit qu’il était, à tout arrêter pour devenir comédien. Cent vingt films, un prix d’interprétation à Cannes pour le rôle du petit juge dans Z de Costa-Gavras, un Ours d’Argent à Berlin, et une trentaine de pièces de théâtre plus tard, Jean-Louis Trintignant nous fait découvrir ou redécouvrir les textes de Prévert, Vian et Desnos pour notre plus grand plaisir.
o Parcours
Après avoir suivi des études de droit à la faculté d'Aix-en-Provence, Jean-Louis Trintignant change de voie lorsqu'il assiste, à l'âge de 19 ans, à la pièce de théâtre 'L'Avare', mis en scène par Charles Dullin. Il décide alors d'assister au cours du metteur en scène à Paris. Il fait son entrée au théâtre en 1951 dans 'A chacun selon sa faim'. Souhaitant devenir réalisateur, il rejoint pendant quelque temps l'IDHEC. Il apparaît pour la première fois au cinéma dans 'Si tous les gars du monde' en 1955. Mais il se fait connaître du public grâce au film 'Et Dieu créa la femme' de Vadim. Il tourne ensuite dans deux films politiquement engagés : 'Le Combat dans l'île' de Cavalier et 'Z' de Costa-Gavras. En 1966, 'Un homme et une femme' de Claude Lelouch lui offre sa notoriété. Il enchaîne les rôles dans 'Ma nuit chez Maud' de Rohmer, 'Le Mouton enragé' de Michel Deville, 'Vivement dimanche !' de Truffaut, 'Bon Plaisir' de Girod, et entre autres 'Ceux qui m'aiment prendront le train' de Chéreau. Acteur au charisme envoûtant, Jean-Louis Trintignant ne délaisse pas le théâtre : en 2004, il lit sur scène, derrière son pupitre, des poèmes d'Apollinaire.