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A quelques semaines de la conférence de Copenhague, la conférence méditerranéenne pourrait être l’occasion de lancer « un certain nombre d’idées et de fils conducteurs» a souligné Pierre-Jean Coulon, le président de l’Association internationale «Droit à l’énergie SOS futur».
Au cœur des problématiques évoquées, les inégalités qui subsistent en termes d’accès à l’énergie et aux ressources naturelles entre les différents pays de la zone mais également à l’intérieur même de certains territoires. Ainsi, s’il est certain que dans le Royaume l’énergie parvient au plus grand nombre grâce à de nombreux plans menés en cette direction, certaines régions en restent toujours privées et de nombreux progrès restent à faire en matière de développement des énergies renouvelables (parc éolien, biomasses, etc.). De plus, si le plan barrage ou l’essor de l’énergie solaire sont des points positifs incontestables, il s’agit désormais de passer à la vitesse supérieure et de rationaliser au mieux les projets futurs.
Il est nécessaire de «trouver tous les moyens possibles pour que les gens, même lorsqu’ils sont dans une situation précaire, puissent avoir un minimum d’accès à ces ressources», a souligné Pierre-Jean Coulon. Celui-ci a en outre ajouté, lors d’une conférence de presse, qu’en termes d’énergie, la région méditerranéenne dispose «des atouts à jouer dans de nombreux domaines». Energies éolienne, solaire, nucléaire sont autant de sujets au menu de la conférence méditerranéenne des 13 et 14 octobre. L’objectif est de rassembler les différentes parties prenantes autour d’une même table. Société civile et décideurs débattront ainsi ensemble pour tenter d’émettre un certain nombre de pistes. L’accès à l’énergie pour tous est une condition préalable au bon développement d’une société. En effet, l’on imagine mal une école, ou pire encore un dispensaire privés d’électricité. A ces problématiques sociales s’ajoutent également les enjeux climatiques et la nécessité de produire et de consommer autrement notre énergie. La situation actuelle ne permet plus une telle disparité entre les pays, ou d’un côté des néons lumineux de grandes enseignes restent éclairés jours et nuit et où de l’autre les populations n’ont aucun accès à l’électricité. Sont associés à cet évènement l’Aseet (Association eau et énergie pour tous) la Mera (Morroccan energy right association), entre autres, en partenariat avec le ministère de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement.
En outre, des représentants des différents pays du pourtour méditerranéen seront présents à cette occasion ainsi que des délégations du Soudan, du Sénégal, de Mauritanie, du Portugal, du Canada, du Cameroun, de Madagascar et d’Abou Dabi en tant qu’observateurs.
Houcine Kafouni, le président de l’Aseet a ainsi conclu la conférence en rappelant que les «enjeux sont stratégiques et demandent un intérêt permanent de la part de tous».