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Ce que d’aucuns ont cru, mais pas d’autres. Surtout les plus avertis entre les étudiants. Lesquels se rappellent que M’dina bus qui a été officiellement mise en service le 1er novembre 2004, ne disposait que d’un réseau de 320 véhicules desservant 42 lignes à travers le Grand Casablanca. Le parc n’était constitué au début que d’anciens bus de la RATP (110 autobus) et de bus rénovés de l’ancienne RATC ainsi que de ceux des actionnaires Haddou et El Bahja. A la fin de 2004, le réseau mis en service est passé à 450 bus pour une soixantaine de lignes, puis à 600 bus le 31 décembre 2005, pour atteindre 1 200 bus en 2009, faisant ainsi passer le nombre de lignes à 75. Une année après, M’dina bus a renforcé son parc avec 315 nouveaux bus. En outre, les véhicules qui lui seront livrés avant fin 2011, font partie d’une commande de 400 bus dont 85 ont été livrés en décembre dernier ; lesquels s’ajouteront aux 679 bus, qui desservent la région du Grand Casablanca.
Le réseau des autobus urbains transporte quotidiennement près d’un million de personnes, soit seulement 14% des déplacements des Casablancais. D’où la difficulté de répondre à la demande sans cesse croissante des citadins qui espèrent voir les prochaines lignes de tramway en éponger une partie. De fait, même la mise en service de ce nouveau moyen de locomotion ne permettra pas de réduire le déficit dans son intégralité et le problème perdurera jusqu’à ce qu’une solution définitive lui soit trouvée. Laquelle passera certainement pas la mise en service d’une offre plurielle comprenant les taxis, les bus, le tramway et qui, sait, le métro. En effet, celui-ci apparaissait déjà comme incontournable lors du lancement des premières études sur les déplacements urbains durant les années soixante-dix du siècle passé. Il le demeure certainement.
Autre facteur que les demandes de plus en plus pressantes des étudiants à travers les villes universitaires du Royaume ont remis en lumière : l’obligation pour les sociétés délégataires du service de transport en commun d’assurer un service acceptable en qualité et en quantité, doit être assortie de clauses prévoyant des sanctions en cas de manquement. Cela existe s’agissant du ramassage des ordures ménagères ou de la téléphonie, par exemple, et pas pour les sociétés de transport urbain. Pourquoi?