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Ce n’est pas le traitement de ce sujet sensible qui a provoqué une vive réaction de la part des lecteurs sur les réseaux sociaux, mais plutôt le titre de l’article: «Faut-il brûler les homos?» qui a été sujet à interprétation. «Poser la question de savoir s’il faut brûler les homosexuels, c’est déjà y répondre en partie. Envisagez-vous un numéro qui titrerait «Faut-il brûler les juifs»?», a commenté un lecteur sur Facebook. Un autre ajoute : «Ce n'est pas le thème qui choque mais le titre que vous vous permettez de publier et en grandes lettres ! Pas la peine d'essayer de détourner l’attention sur le vrai problème».
Suite à ces réactions, la direction de l’hebdomadaire en question a rendu public un communiqué de presse où elle a mis les points sur les «I» tout en défendant le droit des journalistes à traiter de tous les sujets quelle qu’en soit la sensibilité. «Notre publication n’a pas pour politique éditoriale de céder à un certain sensationnalisme de mauvais aloi ni de se distinguer par des sujets provocateurs pouvant heurter les sensibilités de l’opinion publique. En l’espèce, elle a voulu montrer un certain nombre de facettes d’un fait social : celui de l’homosexualité et en prolongement celui de son statut dans notre société. Un débat est à l’ordre du jour», a précisé le directeur de «Maroc Hebdo», Mohamed Selhami, dans ce communiqué posté sur Facebook. Et d’ajouter que son hebdomadaire «a décidé de retirer de la vente et de ses sites sur le net cette édition. Il présente en même temps ses excuses à tous les lecteurs qui ont pu être choqués par ce thème tout en rappelant qu’il n’a d’autre exigence que de continuer à œuvrer pour l’élargissement d’un débat national sur le projet démocratique de société en construction dans notre pays et les valeurs qui doivent l’articuler et le fonder».
A noter que «Maroc Hebdo» s’est distingué par des Unes qui ont provoqué la polémique à l’instar de celle du numéro 998 du 2 au 8 novembre 2012 traitant du dossier des immigrés au Maroc et intitulé : «Le péril noir».