-
Economie bleue: Omar Hilale souligne l’importance de la coopération Sud-Sud pour la souveraineté alimentaire en Afrique
-
Le chef de la diplomatie réitère les fondamentaux de la position du Maroc concernant le Moyen-Orient tels que définis par SM le Roi
-
COMHAFAT : Les chefs de délégation saluent l'initiative Atlantique de SM le Roi pour un continent intégré et prospère
-
Les Emirats arabes unis et le Bahreïn réaffirment leur plein appui à la souveraineté du Maroc et au Plan d'autonomie
-
Le soutien international grandissant à la marocanité du Sahara mis en avant à New York
Cette réduction a contraint la direction du Polisario à lancer un appel au secours, à travers le pseudo-président de ce qui s’appelle «Croissant-Rouge sahraoui». En effet, Yahya Bouhabeini, c’est son nom, a estimé, lors d’un point de presse à Alger que l’Union européenne n’est plus aussi généreuse que par le passé. Elle a, en fait, réduit ses aides de 51 millions de dollars par an à 10 millions de dollars seulement. L’Espagne lui a emboîté le pas en donnant un coup de frein à son élan en faveur du Polisario, en baissant son programme d’assistance de 10 à 7,4 millions de dollars. Les Etats-Unis ont adopté la même approche, réduisant ainsi leurs aides humanitaires de 10 à 5,3 millions de dollars par an. Cette baisse drastique et généralisée qui se répercute sur les quantités distribuées à la population n’a cependant pas touché la part destinée aux marchés mauritanien, algérien et malien. Bien au contraire, celle-ci aurait même augmenté car les produits originaires de l’UE, d’Espagne, des Etats-Unis ou du Canada sont de bonne qualité et, du coup, très demandés par les commerçants des pays du Sahel.
Cette situation a provoqué la colère des jeunes Sahraouis affiliés au Mouvement des jeunes pour le changement qui se sont rendu compte de l’importance du volume des détournements opérés par les responsables algériens et leurs complices du Polisario, durant toutes ces années. La déclaration de Bouhabeini est tombée comme une foudre sur les jeunes qui n’en croyaient pas leurs oreilles. Grugés par des responsables qui faisaient de leur malheur un fonds de commerce pour s’enrichir, ils sont sortis dans les rues, dans des rassemblements sans précédent, criant des slogans demandant des comptes à ces soi- disant responsables dont le premier Mohamed Abdelaziz agonisant dans un hôpital italien, attend sa fin prochaine, indiquent des sources des camps tout en précisant que sa maladie avancée et ses absences chroniques, laissent prévoir un vide que les autorités algériennes cherchent déjà à combler.
Les mêmes sources indiquent que l’état de santé de Mohamed Abdelaziz, les révélations du rapport de l’OLAF, le spectre de la famine et la déclaration du responsable du Croissant- Rouge, pourraient constituer un détonateur qui mettra le feu aux poudres et amener les auteurs des mouvements de protestation qui ne cessent de secouer les camps depuis plusieurs mois, voire plusieurs années, à radicaliser leur action.