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![Le spectre de la crise plane sur le Maroc : Benkirane brise tous les espoirs des citoyens Le spectre de la crise plane sur le Maroc : Benkirane brise tous les espoirs des citoyens](https://www.libe.ma/photo/art/default/4610865-6902072.jpg?v=1344767816)
La situation des finances publiques est très alarmante. Tous les indicateurs économiques sont au rouge. Le contexte nous rappelle déjà le P.A.S (Programme d’ajustement structurel) qui a été imposé par la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (F.M.I) dans les années 80 et qui a fini par provoquer des désastres sociaux sans précédent. Une note de conjoncture de juillet 2012 du H.C.P (Haut commissariat au plan) a bien souligné que la croissance économique nationale, après avoir été de 2,8% au premier trimestre 2012, serait située à 2,6% au second. Aussi, l’explosion du déficit budgétaire met-elle le gouvernement Benkirane à l’épreuve surtout que celui-ci avait promis aux Marocains un taux de croissance de 5% sans rappeler le programme électoral du P.J.D qui l’avait estimé à 7%. Mensonge politique ou ignorance économique ?
D’ores et déjà, le recul de la croissance économique confirmé par toutes les institutions officielles, et qui a été envisagé par tous les experts économiques à l’exception de l’équipe Benkirane, confirme l’impact de la crise financière dans la zone euro sur l’économie marocaine. Un paramètre qui a été aveuglément escamoté dans le programme gouvernemental.
Néanmoins, ce gouvernement qui a créé, par son populisme, un horizon d’attente sur des chiffres fictifs, mensongers, hasardeux et incertains doit passer à la facture. Une facture si lourde, si inquiétante… d’autant plus que le FMI vient d’accorder au gouvernement une ligne de crédit de 6,2 milliards de dollars. Une mesure qualifiée de "cadeau empoisonné "qui finira certainement par alourdir les charges de la dette extérieure. Ainsi, Benkirane renie en clair les engagements qu’il a tenus devant la nation avançant au Parlement, pour justifier la hausse des prix du carburant, qu’il n’allait pas recourir aux emprunts étrangers!
Par ailleurs, notre pays doit faire face aux répercussions négatives de la forte hausse décidée sur les carburants. Une mesure impopulaire qui pénalise le pouvoir d’achat des couches démunies qui souffrent de fragilité et de précarité. Or, le gouvernement Benkirane qui a joué sur un discours éminemment social, et qui se lance aujourd’hui dans une politique de rigueur et d’ajustement dans un contexte politique délicat, pourrait entraîner le pays dans des tensions sociales aux conséquences fâcheuses, surtout que les réserves de l’idéal politique du parti barbu qui étaient alimentées par des slogans moralisants et outrageusement populistes s’épuisent de jour en jour. Pis encore, le chef du P.J.D, qui croit avoir récolté, à sa manière, les fruits de la mouvance sociale, déclare à la chaîne qatarie «Al Jazeera», 200 jours après l’installation de son gouvernement, que «Dieu pardonne les corrompus»!
Une déclaration qui va à l’encontre des revendications de toutes les forces vives de la nation, et contre les orientations même de la nouvelle Constitution. Notre société en crise, menacée de tourner mal sous le poids de l’appauvrissement, de l’inégalité, du chômage, de la marginalité, de la violence, ne peut tolérer de tels dérapages médiatiques.
Dans un contexte mouvant, nous rappelons qu’après n’importe quelle expérience politique malheureuse, le risque d’une rupture politique entre les citoyens et les institutions, augmente. En quelques mois, le gouvernement Benkirane a brisé les espoirs des citoyens. Le chef de l’Exécutif évoque l’image d’un rat pressé d’embarquer sur un navire qui coule.
L’on peut imaginer la suite. Nous savons qu’en politique les enjeux populistes ont une fin malheureuse et aujourd’hui la chute de la popularité de ce gouvernement risque de créer la conviction que le vide s’installe au pouvoir et que les élections, après «Alhirak Almaghribi», ont engendré un simple mensonge politique exploité par le parti barbu. Et si les dérives médiatiques de l’équipe Benkirane confirment la montée d’une image négative contre la démocratie, nous avons le droit de rappeler que la dynamique enregistrée après l’approbation de la nouvelle Constitution risque d’être altérée.
D’ores et déjà, le recul de la croissance économique confirmé par toutes les institutions officielles, et qui a été envisagé par tous les experts économiques à l’exception de l’équipe Benkirane, confirme l’impact de la crise financière dans la zone euro sur l’économie marocaine. Un paramètre qui a été aveuglément escamoté dans le programme gouvernemental.
Néanmoins, ce gouvernement qui a créé, par son populisme, un horizon d’attente sur des chiffres fictifs, mensongers, hasardeux et incertains doit passer à la facture. Une facture si lourde, si inquiétante… d’autant plus que le FMI vient d’accorder au gouvernement une ligne de crédit de 6,2 milliards de dollars. Une mesure qualifiée de "cadeau empoisonné "qui finira certainement par alourdir les charges de la dette extérieure. Ainsi, Benkirane renie en clair les engagements qu’il a tenus devant la nation avançant au Parlement, pour justifier la hausse des prix du carburant, qu’il n’allait pas recourir aux emprunts étrangers!
Par ailleurs, notre pays doit faire face aux répercussions négatives de la forte hausse décidée sur les carburants. Une mesure impopulaire qui pénalise le pouvoir d’achat des couches démunies qui souffrent de fragilité et de précarité. Or, le gouvernement Benkirane qui a joué sur un discours éminemment social, et qui se lance aujourd’hui dans une politique de rigueur et d’ajustement dans un contexte politique délicat, pourrait entraîner le pays dans des tensions sociales aux conséquences fâcheuses, surtout que les réserves de l’idéal politique du parti barbu qui étaient alimentées par des slogans moralisants et outrageusement populistes s’épuisent de jour en jour. Pis encore, le chef du P.J.D, qui croit avoir récolté, à sa manière, les fruits de la mouvance sociale, déclare à la chaîne qatarie «Al Jazeera», 200 jours après l’installation de son gouvernement, que «Dieu pardonne les corrompus»!
Une déclaration qui va à l’encontre des revendications de toutes les forces vives de la nation, et contre les orientations même de la nouvelle Constitution. Notre société en crise, menacée de tourner mal sous le poids de l’appauvrissement, de l’inégalité, du chômage, de la marginalité, de la violence, ne peut tolérer de tels dérapages médiatiques.
Dans un contexte mouvant, nous rappelons qu’après n’importe quelle expérience politique malheureuse, le risque d’une rupture politique entre les citoyens et les institutions, augmente. En quelques mois, le gouvernement Benkirane a brisé les espoirs des citoyens. Le chef de l’Exécutif évoque l’image d’un rat pressé d’embarquer sur un navire qui coule.
L’on peut imaginer la suite. Nous savons qu’en politique les enjeux populistes ont une fin malheureuse et aujourd’hui la chute de la popularité de ce gouvernement risque de créer la conviction que le vide s’installe au pouvoir et que les élections, après «Alhirak Almaghribi», ont engendré un simple mensonge politique exploité par le parti barbu. Et si les dérives médiatiques de l’équipe Benkirane confirment la montée d’une image négative contre la démocratie, nous avons le droit de rappeler que la dynamique enregistrée après l’approbation de la nouvelle Constitution risque d’être altérée.