-
Les Etats-Unis autorisent un vaccin contre la grippe à s'administrer soi-même
-
Des pistes pour améliorer diagnostic et traitement des troubles de l'attention chez l'enfant
-
Les Etats-Unis accusent les géants des réseaux sociaux de "surveillance de masse"
-
Pêcher "moins et mieux": L'appel de scientifiques pour une pêche vraiment durable
-
Une collection de pièces de monnaie rapporte 14,8 millions d'euros aux enchères
Alors que des études précédentes adoptaient une approche parcellaire, étudiant la capacité de sites martiens spécifiques à abriter une forme de vie, Charley Lineweaver affirme que ses recherches représentent une "compilation exhaustive" des conditions de vie sur la Planète rouge, rapporte Sciences et Avenir.
"Ce que nous avons essayé de faire, c'est simplement de prendre quasiment toutes les informations dont nous disposions, de les assembler et de poser la question 'est-ce que le tableau d'ensemble est cohérent avec la vie sur Mars ?'", a expliqué l'astrobiologiste à l'AFP.
"Et la réponse est oui... De vastes régions de Mars sont compatibles avec la vie terrestre", en tout cas si l'on compare les températures et la pression terrestre à celles de l'ensemble de la planète Mars. Selon le scientifique, dont l'étude est parue dans la revue Astrobiology, les faibles pressions et les températures qui règnent (-60°C) à la surface de Mars ne permettent pas à l'eau d'exister à l'état liquide, c’est vrai.
En revanche, dans les profondeurs de la planète rouge, la pression serait suffisante pour créer de l'eau liquide. De plus, en souterrain, la chaleur émise depuis le noyau martien permettrait aux bactéries et à d'autres micro-organismes de se développer, estime l'étude.
Avec le lancement fin novembre de Curiosity, le robot explorateur le plus sophistiqué et le plus lourd jamais déployé sur une autre planète, la NASA devrait pouvoir confirmer ces calculs et déterminer pour la première fois si la vie a pu exister sur la Planète rouge. Le robot doit se poser sur Mars à la mi-août 2012 au pied d'une montagne de 5.000 mètres de haut à l'intérieur du cratère Gale. Avec ses six roues, son mât muni de caméras à haute définition et un laser,
il pourra étudier des cibles jusqu'à une distance de sept mètres. D'autres instruments embarqués scruteront l'environnement pour y détecter surtout des molécules de méthane, un gaz souvent lié à la présence de la vie sur la Terre et déjà détecté sur Mars.