Le Champion obtiendra la modique somme de 10 millions de centimes, le vice-champion aura six millions, le troisième en gagnera quatre et le dernier se consolera deux petits millions de centimes. C’est absurde lorsqu’on sait que la FIFA verse chaque saison 400 millions de centimes la fédé pour émanciper le secteur du football féminin. Et ce depuis l’accord signé avec Blatter en 2004. Où est donc passé cet argent ?on n’en sait absolument rien. Du côté de la commission centrale et celui de la FRMF c’est le black out sur cette affaire qui nécessite une enquête. D’ailleurs, la saison dernière la FIFA avait saisi notre fédé et réclamé des explications car les termes de l’accord sur le football féminin n’ont pas été respectés par les fédéraux. Une affaire qui risque d’envenimer les relations avec l’organisme international qui a signifié son mécontentement à ce sujet à maintes reprises sans que les responsables réagissent du temps du Général. Toujours dans le registre du bêtisier de la commission centrale, il a été décidé et comme à l’accoutumée avec précipitation et improvisation déconcertante, d’annoncer sans étude préalable ni connaissances de la réalité des clubs féminins de créer la saison prochaine, un concours avec deux divisions.
L’instance fédérale a procédé également lors de cette fameuse réunion au tirage au sort des éliminatoires de la coupe du Trône qui débuteront les 4 et 5 juillet avec 28 clubs. 21 équipes issues des trois groupes du concours national, plus les champions des sept ligues. Les décideurs ont promis des subventions au vainqueur et au finaliste dans cette épreuve qui se jouera au lever du rideau de la finale homme. Lors du tirage au sort les statuts et les règlements ont été transgressés puisque les équipes qui ont présenté des forfaits en championnat ont été retenues pour dame coupe. On ne le répétera jamais assez : la gestion du foot féminin se fait toujours dans l’improvisation et l’incompétence et il est temps que cela change. Avec l’arrivée du nouveau président, on a émis beaucoup d’espoir de changement, mais il semble que des poches de résistance contre l’émancipation de ce secteur subsistent, encore au sein du corps fédéral.