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Interrogé par la radio France Inter pour savoir si les frappes aériennes de ce week-end dans la région de Kidal visaient à affaiblir l’adversaire avant une attaque au sol, Laurent Fabius a répondu: «Il s’agit de détruire leurs bases arrières, leurs dépôts».
Le ministre n’a pas répondu à la question d’une éventuelle offensive terrestre.
«Dans les villes que nous tenons, nous souhaitons être rapidement relayés par les forces africaines de la Misma (force interafricaine autorisée par l’ONU)», a-t-il ajouté.
A Tombouctou, un retrait «peut venir très vite, on y travaille, parce que nous n’avons pas vocation (...) à rester durablement», a précisé Laurent Fabius.
L’armée française a mené au cours des derniers jours des frappes aériennes intenses contre des positions des groupes armés islamistes dans la région de Kidal, dans l’extrême nord-est du Mali, près de la frontière algérienne, où un haut responsable du mouvement Ansar Dine (Défenseurs de l’islam) a été arrêté selon des sources concordantes. Interrogé sur ce point, Laurent Fabius a dit ne pas être au courant de cette arrestation.
C’est autour de Kidal, dans le massif des Ifoghas, que seraient détenus les sept otages français au Sahel, selon Paris.
Laurent Fabius a assuré que le gouvernement continuait d’agir avec «détermination et discrétion».
Par ailleurs, les Etats-Unis appuient la France au Mali sans hésitation, explique au Figaro le vice-président américain «Joe Biden [qui] entame sa tournée européenne et doit être reçu ce matin par François Hollande. Il explique le soutien logistique américain à l’action militaire menée par la France».
Joe Biden est arrivé dimanche 3 février en France pour un déjeuner lundi avec le président François Hollande avec à l’ordre du jour de leurs discussions l’intervention militaire française au Mali contre des groupes islamistes armés.
Avant sa rencontre avec François Hollande, il a félicité la France d’être intervenue au Mali. Le conflit malien «concerne les intérêts américains» même si «la lutte contre Aqmi est éloignée des frontières» des Etats-Unis, a-t-il ajouté.