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Découvert il y a plusieurs décennies à Heshanggou, en Chine du nord, le seul fossile connu de Xilousuchus sapingensis avait au départ été classé, au sein du groupe des archosauriformes, comme un cousin des archosauriens véritables, ancêtres des dinosaures, des crocodiles et des oiseaux. Une étude plus approfondie de ce crâne et de ces 10 vertèbres, à la lumière des récentes découvertes de fossiles apparentés, a permis à Sterling Nesbitt, biologiste à l’Université du Washington, avec la collaboration de ses collègues chinois et américains, de replacer cet animal dans le groupe des archosauriens, et de le dater du début du Trias, entre 247 et 252 millions d’années.
Soit peu après la grande extinction du Permien, durant laquelle 95% des espèces marines et 70% des espèces terrestres avaient disparu. Et bien avant, d’autre part, la période où les archosauriens étaient supposés vivre, avant leur séparation en plusieurs lignées, dont celle des crocodiles et celle des oiseaux. Ce qui implique que ces deux derniers groupes se sont séparés plus tôt qu’on ne le pensait jusqu’à présent.
“Les archosauriens pourraient avoir survécu à l’extinction de masse, ou bien pourraient avoir été un ‘produit’ de la reprise [de la vie] après cette extinction. (...) Cet animal est plus proche d’un crocodile, mais ce n’est pas un crocodile. Si vous le voyiez aujourd’hui, vous ne penseriez pas que est un crocodile, surtout avec cette ‘voile’ [ou crête] sur son dos”, dit Nesbitt.