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L’étude publiée cette semaine par Andreas Schmittner (Oregon State University) dans le magazine Science ne nie pas le réchauffement climatique, ni l’incidence du gaz carbonique et des activités humaines sur la température du globe. Elle nuance toutefois les prévisions catastrophiques de la majorité des climatologues, y compris ceux du très sérieux GIEC. Le Groupe intergouvernemental d’étude sur l’Evolution du Climat annonçait dans son rapport de 2007 une hausse de température comprise entre 2 et 4,5°C en cas de doublement de la concentration de CO2 par rapport à l’ère pré-industrielle (avant 1850).
Prenant pour la première fois en compte les périodes antérieures à 1850 à une échelle globale, l’étude de l’université d’Oregon est remontée au pic de la dernière ère glaciaire (entre -19000 et -21000). A cette époque, selon les modèles climatiques du GIEC et des climatologues pessimistes, la Terre aurait dû être couverte de glace et 6°C plus froide que ce qui s’est réellement produit. Ils en déduisent donc que ces modèles surestiment le refroidissement de la Terre à cette période où la concentration de CO2 était faible, tout comme ils surestiment aujourd’hui dans leurs projections le réchauffement attendu en cas de doublement.
Leur conclusion ? La hausse de température liée à un doublement de la concentration de CO2 devrait vraisemblablement tourner autour de 2,3°C, avec un plafond absolu de 3,2°C.
Mais attention ! A quelques jours du sommet onusien de Durban (Afrique du Sud) sur le climat, les auteurs de l’étude mettent en garde contre un emballement optimiste. Il ne s’agit pour l’instant que d’une étude, qui peut avoir ses défauts. Il faudra donc attendre que d’autres travaux viennent confirmer ces résultats avant de crier victoire.