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Lors d'un colloque tenu récemment à Rabat, le ministre de l'Economie et des Finances, Salaheddine Mezouar, avait souligné «la détermination du gouvernement à faire de 2010 l'année de la réforme de la loi organique de finances». Laquelle loi devra consacrer, d'après lui, la performance dans la gestion des deniers publics et la programmation des dépenses ainsi que le développement de l'audit des politiques publiques.
Toutefois, c'est une refonte globale et radicale que nécessitent les finances publiques au Maroc pour produire les effets escomptés. Or, au lieu de tracer les grandes lignes d'une nouvelle perception des finances publiques, on a l'impression qu'on se contente encore d'établir des diagnostics sans remèdes réels. Aujourd'hui, les défis sont de taille et exigent un effort particulier. Il suffit d'évoquer la nouvelle hausse des cours des produits pétroliers, la baisse de la demande étrangère adressée au Maroc et les difficultés structurelles du secteur productif national pour se rendre compte de la complexité de la situation de l'économie nationale qui ne parvient pas à faire face à la compétitivité étrangère. Or, les pouvoirs publics ne proposent jusqu'alors que certaines mesures de rafistolage qui ne font qu'augmenter les déficits, particulièrement au niveau social et qui ont grevé dangereusement le pouvoir d'achat de larges couches sociales.
Cette conjoncture impose forcément un soutien substantiel aux ménages, une dynamisation du marché de l'emploi, une assistance à la modernisation du tissu productif, en particulier les PME ainsi qu'un investissement appuyé dans le secteur social. Ce sont ces chantiers, d'ailleurs, qui permettront d'obtenir une croissance soutenue, de lutter contre l'exclusion sociale, d'améliorer le pouvoir d'achat des citoyens et de corriger le classement du Maroc dans les différents rapports annuels des organismes internationaux.