-
Focus sur les perspectives d'investissement dans la région de Dakhla-Oued Eddahab
-
Marché obligataire : le Trésor lève 1,5 MMDH
-
France: Baisse "surprise" du taux de chômage au deuxième trimestre
-
Le dirham s'apprécie de 0,81% face au dollar du 1er au 7 août
-
Les MRE, "force motrice" de l'investissement au Maroc
Cet accord, d’une quarantaine de millions d’euros, voués à financer le projet d’extension de la deuxième ligne du tramway de Rabat Salé, fut possible grâce à la garantie offerte par l’Etat marocain, selon le communiqué. Il a été paraphé par Flavia Palanza, directrice des opérations dans le voisinage au sein de la Banque européenne d’investissement, et Saïd Zarrou, président directeur général de la Société du Tramway de Rabat-Salé (STRS) et directeur général de l’Agence pour l’aménagement de la vallée du Bouregreg.
Concrètement, cette manne financière servira à la réalisation de ladite ligne qui sera caractérisée par une longueur de 7 km. Aussi, comprendra-t-elle douze stations, lesquelles seront dispatchées de la manière suivante : quatre arrêts desserviront la ville de Rabat, tandis que les huit restants seront localisés à Salé. Les 40 millions d’euros serviront également à l’achat du matériel roulant, à savoir les 11 rames en composition double requises à la future exploitation du réseau.
Comme un clin d’œil aux débuts écologiques à l’époque insoupçonnés des tramways, qui étaient alors tractés par les animaux, en général des chevaux, sur la ligne de New York à Harlem en 1832 et en 1834 à La Nouvelle-Orléans, ce projet d’extension du réseau du tramway symbolise le schéma directeur du transport et de circulation de l’agglomération de Rabat-Salé-Témara. Ce dernier, et en attendant l’apparition prévue de bus écologiques prochainement , vise, toujours selon le communiqué, à promouvoir une mobilité urbaine durable, écologique et efficiente au service des citoyens de la métropole.
Ainsi, fort du renforcement de l’attractivité du réseau, le projet d’extension s’attend à une augmentation de la fréquentation à hauteur de 35%. Une situation qui pourrait occasionner une diminution du trafic routier de l’ordre de 10.000 véhicules par jour, approximativement, mais surtout, être la source d’une économie en CO2 d’environ 4.500 tonnes, sachant que, d’après le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), l'organe scientifique de référence sur le réchauffement, l’augmentation du dioxyde de carbone est l’une des causes des changements climatiques planétaires.
Dans la droite lignée des engagements pris par le Maroc à l’occasion de l’Accord de Paris sur le climat, ces aspirations devraient faire de Rabat-Salé un exemple en matière d’écologie. De plus, le projet d’extension constituerait une amélioration significative de l’environnement urbain, au même titre qu’il offrira un niveau élevé de services à ses usagers, à l’image du réseau actuel, lequel comprend deux lignes d’une longueur totale de 20 km répartis sur 31 stations, quotidiennement utilisé par 110.000 usagers et 197 millions de voyageurs depuis sa création.