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"Avec la publication de la loi sur le prêt de titres en février 2013 et le modèle de convention cadre du Conseil déontologique des valeurs mobilières (CDVM) en mars dernier, le prêt de titres est un outil qui peut être aujourd'hui opérationnalisé au Maroc", fait ressortir cette étude sur "le prêt de titres" réalisée par Cejefic consulting, un cabinet spécialisé dans le conseil en finance de marché et en organisation.
L'étude a mis en avant, dans ce cadre, la possibilité pour les institutionnels de générer une rémunération supplémentaire à partir de portefeuilles de titres dormants ou encore la création de nouvelles stratégies pour les investisseurs via la vente à découvert.
"Présentant certes de nombreux risques (de contrepartie, juridique ou encore opérationnel), il s'agit résolument, pour les dépositaires, d'une nouvelle activité sur laquelle de nombreux acteurs de la place chercheront à se positionner en tant qu'intermédiaires", relève l'étude.
Elle souligne également que le marché du prêt de titres s'est construit autour d'un acteur fondamental que sont les intermédiaires, qui ont accompagné le développement des opérations et jouent plusieurs rôles notamment la mise en relation du prêteur et de l'emprunteur et la gestion des aspects opérationnels. Certains intermédiaires peuvent même gérer le risque de contrepartie, aider à garantir l'anonymat du prêteur ou proposer des services de prêt automatique.
Dans cette étude d'une soixantaine de pages, un accent particulier a été mis sur les mécanismes fondamentaux du prêt de titres ainsi que sur les "best practices" au niveau international et la typologie des risques à gérer.
L'étude porte également sur les prêts de titres dans le contexte marocain notamment les aspects juridiques, opérationnels et implications pour les différents acteurs et énumère les facteurs clés à même de contribuer à la mise en place avec succès d'un véritable marché de prêt de titres au Maroc.
Pour concrétiser cet enjeu de taille, divers challenges devront être relevés, selon l'étude qui résume les facteurs de succès de ce type de prêt au Maroc en six points, à savoir: une réglementation adaptée, la transparence du marché, la formation des acteurs, l'émergence d'intermédiaires spécialisés, la liquidité des titres et le prêt de titres de la part des institutionnels.
Un accent y a été également mis sur l'importance de créer un référentiel de best practices locales, qui permettrait l'harmonisation des pratiques et accompagnerait la mise en place du marché de prêt de titres.
Le cabinet auteur de l'étude préconise dans ce cadre l'élaboration d'un "livre blanc" du prêt de titres au Maroc, qui devra permettre de regrouper les best practices de ces opérations dans le contexte national et ainsi guider les professionnels dans leur pratique quotidienne.