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Le voici qui rempile avec les conditions qu’il avait réussi à imposer. C’est au fait « une jolie dictature » que Abdellah Rhalam a instauré, en la faisant passer et adopter par l’assemblée générale, souveraine en la matière, à une large majorité. C’était pourtant loin de passer comme une lettre à la poste. Commencée en fin de journée, ladite assemblée a dû s’étendre des heures durant pour ne prendre fin qu’à 2 heures du matin passées.
Entre-temps, on a procédé à la présentation des deux rapports moral et financier, de manière plutôt succincte et concentrée, les adhérents en avaient eu connaissance auparavant et s’étaient même vu inviter à formuler remarques et suggestions.
Interventions et autres speechs improvisés n’ont cependant pas marqué. Un adhérent s’est saisi de l’occasion pour rappeler cette élimination « humiliante » essuyée en Coupe du Trône devant les amateurs d’Aït Melloul.
Le rapport financier avait le mérite d’être assez bien ficelé. Cela n’a pas empêché quelques adhérents particulièrement fouineurs de relever une « maudite » erreur pour ergoter là-dessus pendant trop longtemps. L’expert en la matière qu’est Rhalam reconnaît l’existence de cette « petite » erreur mais non sans préciser qu’elle a été rectifiée par la suite et que le compte final ne souffre d’aucune anomalie.
Expert ? Il le serait un peu trop aux yeux de certains adhérents. Ils ont du mal à digérer qu’un Ahmed Ajeddou qui venait, tout de go, de Lybie ait atterri chez le voisin et frère-ennemi, le WAC en l’occurrence.
Tout comme Mohamed Armoumen qui, lui n’a fait que traverser la rue pour passer de chez le même Raja vers le même WAC.
Cette parcimonie (radinerie ?) experte est mise en index. Elle n’est pas appréciée de tous.
Abdellah Rhalam désormais rompu aux joutes des assemblées a, manifestement, réponse à tout. Ce qui se passe chez les voisins, proches ou lointains, ne l’intéresse guère. Il fonctionne, assure-t-il, et fait fonctionner le Raja, selon les moyens dont il dispose. Armoumen aurait réclamé 500.000 dhs pour rester. Une misère ? Pas aux yeux du président-expert.
S’il faut s’amuser à verser à la trentaine de joueurs la même somme pour ne pas créer de sentiment de frustration ou de discrimination, l’on est sûr de courir tout droit vers sa perte.
Pas de dépenses folles de toute évidence, mais ce sont quatre recrutements dont un aura été fignolé, qui sont envisagés. Le Raja, selon Rhalam ne manque pas de joueurs à même de tenir la dragée haute aux plus grands clubs du continent. Il faut leur faire confiance. « Il faut savoir faire preuve de respect à leur égard », entonne-t-il.
Et ce sont 99 adhérents contre 40 qui ont voté pour que l’A.G ordinaire se transforme en extraordinaire, pour que tout le bureau saute, sauf le PRESIDENT.
Désormais, et comme il l’a toujours réclamé.
Il est le maître incontesté du paquebot vert. Et il lui appartient de constituer à sa guise son équipage.
Bon vent !