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Dans un communiqué, le chef d'Etat âgé de 69 ans, par ailleurs prix Nobel de la paix, a précisé qu'il était soigné avec un antiviral, l'oseltamivir. Arias souffre d'asthme et présente donc un risque supérieur à la moyenne, mais son état est suffisamment bon pour lui permettre de continuer à travailler. "La pandémie ne fait pas de distinction. Je suis un cas de plus dans le pays et je suis soumis aux recommandations que les autorités sanitaires ont établies pour toute la population", souligne le président costaricain dans un communiqué avant d'ajouter: "Hormis l'inconfort de la fièvre et du mal de gorge, je me sens en bonne forme et en pleine capacité de mes moyens pour continuer à exercer mes fonctions via le télétravail".
Oscar Arias présentait les symptômes de la grippe dès dimanche mais a continué à prendre part à des activités publiques jusqu'à mardi matin quand il a visité un centre d'appel. Arias a servi par intermittence de médiateur dans la crise politique au Honduras après la destitution le 28 juin dernier de Manuel Zelaya, le président élu de ce pays.