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Outre l’Arabie saoudite, le premier fournisseur de pétrole du géant asiatique, M. Hu doit visiter le Mali, le Sénégal, la Tanzanie et l’Ile Maurice jusqu’au 17 février. Avec cette tournée, qui est sa 4ème en Afrique depuis son accession à la tête de l’Etat en 2003, il aura visité au total 18 pays du continent. Une visite africaine est devenue le rituel du début d’année de la diplomatie chinoise, qui insiste sur sa volonté de construire une relation basée sur la confiance mutuelle.
Cependant, l’intérêt croissant de Pékin pour les ressources naturelles africaines a suscité des critiques occidentales. La Chine est notamment accusée de ne pas conditionner son aide ou ses relations à une bonne gouvernance, ni au respect des droits de l’homme. La Chine a rejeté ces critiques et souligné la volonté de Hu Jintao, à l’occasion de ce voyage, d’afficher les bonnes intentions de son pays. “Notre coopération énergétique avec l’Afrique est fondée sur l’égalité et les pratiques du marché international”, a souligné hier la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Jiang Yu. “Elle est ouverte et transparente et n’affecte pas les intérêts de tiers. Par conséquent, il n’est pas nécessaire de s’inquiéter de la coopération de la Chine avec l’Afrique”, a-t-elle dit.
Elle a souligné que ce continent exportait toujours plus de pétrole vers les Etats-Unis et l’Europe. “Par rapport aux pays occidentaux et développés, notre coopération est encore loin derrière”, a affirmé Mme Jiang.
La semaine dernière, le ministre adjoint des Affaires étrangères Zhai Jun avait noté que le Mali, le Sénégal, la Tanzanie et Maurice ne possédaient “pas beaucoup de ressources énergétiques ou minérales”.
Selon M. Zhai, dans le contexte de crise économique mondiale, le président Hu doit annoncer de nouvelles aides à l’Afrique. Hier, la porte-parole n’a pas donné de détails sur les éventuels accords qui seraient signés.
A Riyad, première capitale à son programme, des accords énergétiques pourraient être signés “si les négociations se passent bien”, selon Pékin.
Les échanges commerciaux sino-saoudiens ont connu une forte progression ces dernières années, portés notamment par les importations par la Chine de pétrole d’Arabie saoudite, premier fournisseur de brut de la puissance asiatique.
Sur les dix premiers mois de 2008, ces flux commerciaux bilatéraux ont représenté 36 milliards de dollars, contre 16 milliards en 2005.