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«Le malade qui a subi une transplantation du foie se porte bien et il a été autorisé à quitter mercredi l'hôpital», a-t-il déclaré à la MAP.
La transplantation a été effectuée sur une personne d'une trentaine d'années souffrant d'une cirrhose du foie post-hypothétique au stade d'insuffisance hépatique, a précisé le directeur général du CHU Ibn Rochd, faisant savoir que la greffe a été effectuée par extraction du foie d'un patient se trouvant dans un état encéphalique.
Cette performance médicale est l'œuvre d'une équipe chirurgicale du CHU Ibn-Rochd, composée de chirurgiens, gastrologues, hépatologues, réanimateurs, radiologues et biologistes, avec le soutien d'une équipe médicale de l'hôpital Beaujon de Paris. Et de souligner que cette intervention chirurgicale «lourde» et «coûteuse» requiert une gestion méticuleuse du postopératoire, mais l'équipe du CHU de Casablanca a pu gérer tous les problèmes et réussir cette greffe du foie, la première au niveau du CHU Ibn Rochd de Casablanca.
Le Pr. Afif a indiqué que l'opération a été effectuée sur un malade disposant d'une carte RAMED, relevant que ce genre d'interventions chirurgicales coûte en moyenne 250.000 euros à l'étranger.
Il a, à cette occasion, remercié la famille du donneur du foie, qui a permis la réalisation de cette opération, mettant l'accent sur l'impératif de la sensibilisation des citoyens au don d'organes qui peut sauver des vies humaines.