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A sa mise en service, fin 2014, le parc de Tarfaya représentera à lui seul environ 40% de la capacité de production d'électricité éolienne du Maroc. A l’horizon 2020, il portera à 40% la part des énergies renouvelables.
Le projet ambitieux de Tarfaya va, à lui seul, augmenter la capacité éolienne du groupe d'environ 8%.
A l’occasion de l’annonce de ce gigantesque projet, le président directeur général de GDF Suez, Gérard Mestrallet, a déclaré : «Le projet de Tarfaya est tout à fait en ligne avec la stratégie de développement du Groupe dans les marchés à forte croissance». Et d’ajouter : «Nous sommes ravis d’accompagner le Maroc dans son ambition d’augmenter la part des énergies renouvelables», peut-on lire sur un communiqué rendu public par ladite société. Par ailleurs, il a souligné que ce projet va en effet «quasiment doubler la capacité éolienne du pays».
Il a également précisé dans le même communiqué qu’il s’agit du plus grand parc éolien jamais construit par GDF Suez, et qu’il «atteste de notre engagement à investir dans les énergies renouvelables et à fournir des infrastructures énergétiques indispensables à l’Afrique».
Selon le groupe, «Tarfaya, qui se situe dans le désert côtier au Sud du Maroc, bénéficie de conditions de vent optimales. Lorsqu’il sera entièrement opérationnel, ce projet de 300 MW devrait atteindre un taux d’utilisation élevé de 45%, ce qui en fera une source d’énergie renouvelable compétitive qui permettra d’éviter l’émission de 900.000 tonnes de CO2 par an». «Ce parc représentera environ 40% de la capacité éolienne totale du pays lors de sa mise en service commerciale», indique le communiqué.
A noter que le «closing» financier du projet de Tarfaya, c’est-à-dire la dernière étape d'un processus de vente d'une entreprise, a été effectué le 26 décembre 2012. Selon la même source, le projet sera financé en associant fonds propres et endettement local. Les fonds propres seront partagés 50/50, comme c’est le cas pour toutes les joint-ventures, entre GDF Suez et Nareva. Le financement par la dette à hauteur de 4 milliards de dirhams (360 millions d’euros) sera apporté par un consortium de trois banques marocaines : Attijariwafa Bank, Banque centrale populaire et Banque marocaine du commerce extérieur. Ce qu’il faut souligner, c’est que la construction d’un parc éolien reste efficacement plus rentable pour le Royaume du fait que son coût est inférieur à celui d'une nouvelle centrale au charbon. L’électricité qui sera produite a déjà fait l’objet d’un contrat d’achat d’électricité de 20 ans avec l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) du Maroc. Il est à rappeler qu’au Maroc, la demande en électricité augmente en moyenne de 6% par an depuis 1998. Et elle devrait continuer à progresser au cours des 20 prochaines années. Dans ce contexte favorable, Tarfaya marque un tournant décisif dans la stratégie énergétique du Maroc, qui vise un objectif de 42% de capacités électriques installées fonctionnant à partir de sources renouvelables d’ici à 2020.