-
Après la France, la Finlande considère le Plan marocain d'autonomie comme “une bonne base pour une solution” à la question du Sahara
-
13,7% , c'est énorme ! Le taux de chômage défie indéfiniment gouvernement et secteur privé
-
La Finlande loue l'Initiative Royale pour favoriser l'accès des pays du Sahel à l'Océan Atlantique
-
Clôture à La Mecque de la 9ème Conférence des ministres des Awqaf et des Affaires islamiques
-
Le SNPM qualifie de "vicieux" et d'"inexact" le communiqué de la FIJ sur la Grâce Royale accordée à des journalistes
Mauvaise nouvelle pour les usagers des Conservations foncières du Royaume. Deux sit-in de 10 heures à midi sont prévus pour aujourd’hui et vendredi prochain. Le reste de la semaine, une grève générale paralysera tous les services extérieurs de l’Agence nationale de la Conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC). Cette série de mouvements revendicatifs s’ajoutera à celles observées les mardi 17, mercredi 18 et jeudi 19 mai. Cinq autres débrayages et sit-in avaient été préalablement observés depuis le début du mois en cours.
Réunis récemment, les représentants syndicaux du personnel de l’ANCFCC ont établi un plan d’action chargé. Lequel ne fera qu’accentuer davantage la pression sur le top management de l’Agence déjà fortement malmené depuis que 36 conservateurs-adjoints et conservateurs chargés d’immatriculation du Royaume ont signé une pétition de «demande de décharge de responsabilité», une procédure sans laquelle aucun titre foncier ne peut être établi. Ce qui ne manque pas d’avoir un impact négatif sur les usagers puisque l’ANCFCC accueille annuellement près de deux millions d’entre eux et établit environ 190.000 titres fonciers.
Dans leur cahier revendicatif, le personnel de l’Agence appelle à «mettre un terme à la mauvaise gestion, à l’enrichissement illicite de quelques hauts responsables, à la dilapidation des deniers de l’ANCFCC, à la mauvaise gestion, à l’abus de pouvoir et au favoritisme en matière de recrutements». Et d’ajouter qu’il faut également «procéder à un audit objectif et crédible des différents contrats passés et chantiers en cours et dont le coût est exorbitant et injustifié au regard des normes en cours sur le marché. Il faut, enfin, sanctionner les responsables qui se permettent de donner des instructions aux conservateurs les incitant à fermer les yeux sur certains zonings». D’après leur cahier revendicatif, les fonctionnaires qui sont passés du stade d’exécutants à celui d’employés performants et fortement productifs, réclamaient entre autres «une augmentation générale des traitements avec la fixation d’un seuil minimal des salaires à 3.500 DH, la révision immédiate du statut afin d’élever les quotas d’avancement à 30%, l’organisation d’examens professionnels aux différents échelons afin de réduire la pression au niveau de ces avancements, le soutien matériel, humain et logistique au comité des œuvres sociales, la mise en application des accords conclus dans le cadre du dialogue social, le règlement des arriérés dus au titre de l’avancement depuis 2008, le paiement des heures supplémentaires travaillées et des indemnités de déplacement, l’intégration des diplômés travaillant comme intérimaires au sein de l’Agence et des employés en situation de mise à disposition, l’indemnisation de la responsabilité assumée par les chefs de bureaux, les régisseurs et les caissiers ainsi que la généralisation de l’indemnité à tous les agents travaillant au sein des archives».