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Dans sa lettre de démission, Deyh Naoucha précise, à ce propos, qu’elle est justifiée par les détournements, la gabegie, le mensonge et la malhonnêteté qui caractérisent les actuels dirigeants du Polisario qui ne cessent de s’enrichir au détriment d’une population qu’ils n’ont aucune vergogne à berner usant de tous les stratagèmes et de tous les genres d’escroqueries.
Il y affirme également avoir tiré, depuis longtemps, la sonnette d’alarme dans l’espoir que fin soit mise au complot ourdi contre des populations naïves qui commencent à se rendre compte que la direction du Polisario les exploite pour s’enrichir sur leur dos.
Cette situation est annonciatrice, ajoute-t-il, de la transformation du Polisario en mafia internationale du crime, du trafic et des meurtres que les pays épris de démocratie, de liberté et de paix dans le monde ne tarderont pas à pourchasser.
Cette affirmation, Deych Naoucha l’a reprise d’un reportage publié par le journal en ligne, « Algérie Times » et dont l’auteur, Samir Karam, l’étaie par le fait que tous les indicateurs fiables prouvent que le mythe séparatiste est mort de sa belle mort, ajoutant que « cette fois le Polisario est effectivement et définitivement fini tant sur le plan africain que sur le plan international et vous trouverez de nombreux signes de cette fin répandus çà et là et même au milieu des caciques et à travers les porte-voix du Polisario, eux-mêmes ». Tous confirment que la chimère dénommée Polisario est bel et bien transformée en une mafia transfrontalière qui s’adonne au trafic d’armes, de drogues et d’êtres humains. Une nouvelle réalité a succédé à la propagande polisarienne. Cette réalité est celle d’une mafia internationale au sein de laquelle se côtoient des trafiquants protégés par certains généraux algériens et opportunistes mauritaniens. Nous prenons à témoins les porte-voix du Polisario pour lesquels le régime algérien dépense des fortunes. Ils disent que la légende du Polisario a été bâtie à l’ère du règne de la mafia de la drogue qui a longtemps berné les habitants des camps de Tindouf.
Concluant son article, Samir Karam précise que la légende Polisario est tombée à l’eau pour ne pas dire qu’elle est mort-née. Un mouvement sans doctrine établi qui s’est transformé en une mafia internationale qui a pris suffisamment de temps pour se développer et prendre de l’essor sous la bienveillance de généraux algériens dont le souci n’était pas tant la défense de la patrie que celle de leurs propres intérêts.
A signaler dans ce même cadre que l’Initiative sahraouie pour le changement (ISC) a dénoncé samedi le fait que trois de ses membres aient été soumis à un « traitement vexatoire » dans les bagnes du Polisario.
Moulay Abba Bouzid, Fadel Breica - de nationalité espagnole - et Mahmoud Zeidan, arrêtés à la mi-juin par les milices du Polisario, « sont restés pendant une semaine dans des toilettes sales, menottés et les yeux bandés, comme s'ils étaient détenus dans des cachots médiévaux», selon une déclaration de l'organisation.
« Le seul crime qui puisse leur être attribué est d'avoir utilisé leur droit à la liberté d'expression en critiquant dans les réseaux sociaux certains dirigeants du Polisario pour leur mauvaise gestion ou leur comportement personnel", a déploré l'organisation dans un communiqué relayé par l’agence espagnole Europa Press.
La même source a ajouté : « Nous pensons que cela ne constitue pas seulement une grande injustice, mais qu’il montre surtout l'incohérence de ceux qui utilisent l'argument de la liberté et des droits de l'Homme dans leur confrontation avec le Maroc, mais ne les respectent pas dans leurs relations avec la population » séquestrée à Tindouf.
Mercredi dernier, cette organisation a appelé l'Union africaine (UA) à agir pour « éviter un procès inéquitable » contre ces trois opposants.
Dans une lettre adressée à la Commission africaine des droits de l'Homme et des peuples, l’ISC a, en effet, demandé son « intervention urgente » pour éviter « un procès inéquitable et des connotations politiques à l'encontre des détenus ».
L'ISC, rappelle-t-on, a récemment appelé les Nations unies et l'Union européenne (UE) à « intervenir » pour obtenir la libération des trois opposants et « pour garantir les droits de ces personnes, en tant que prisonniers politiques ».