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Le parti de l’opposition Ciudadanos est monté au créneau et a demandé au ministre des Affaires étrangères de dire clairement si le Président des Etats-Unis « lui a suggéré ou non de construire un mur dans le désert du Sahara pour freiner la migration irrégulière vers l’Espagne », a indiqué Europa Press.
Selon la même source, le responsable des relations internationales à Ciudadanos, Fernando Maura, a posé des questions au Congrès des députés (Chambre basse du Parlement espagnol) pour que le gouvernement clarifie sa position et informe l’opinion publique des « vraies » suggestions faites par Donald Trump à Josep Borrell en matière de migration.
« Quelle est l'évaluation du gouvernement sur le fait qu’un ministre commente publiquement le contenu de ses discussions avec des dirigeants étrangers et qui doit par la suite se rétracter? », s’est interrogé le député de Ciudadanos.
Le ministre espagnol et ancien président du Parlement européen avait rapporté cette suggestion lors d’un déjeuner avec la presse à Madrid la semaine passée, en précisant que lorsque des diplomates avaient fait valoir à Donald Trump que le Sahara s'étendait sur environ 5.000 kilomètres, ce dernier leur avait simplement rétorqué : «La frontière avec le Sahara ne peut pas être plus grande que la nôtre avec le Mexique».
Quelques jours après, le ministre espagnol s’est rétracté en affirmant que « le Président Trump n’a jamais proposé de construire un mur. Il s’agissait d’une conversation sur la migration, mais il n’y a jamais eu de proposition formelle dans ce sens », selon le quotidien espagnol La Vanguardia.
La même source a indiqué que Josep Borrell a discuté avec Donald Trump de tous les aspects du problème de la migration. « Vous savez déjà que Trump qui a une position très différente des Espagnols, soutient les positions du gouvernement italien», a-t-il précisé. Et d’ajouter : « L'expérience américaine de construction d'un mur avec le Mexique est en train de se développer. Pour nous, la Méditerranée est un vrai mur, nous l’avons déjà, nous n’avons pas besoin d’en construire un autre».
Il y a lieu de signaler que Donald Trump avait annoncé, lors de sa campagne présidentielle, vouloir construire un mur à la frontière du Mexique long de 3.200 kilomètres.
L’Espagne constitue actuellement la première porte d’entrée pour l’immigration clandestine en Europe. D’après l’Organisation internationale pour les migrations, plus de 38.0000 personnes sont arrivées à ce pays ibérique par terre et par mer depuis le début de l’année.