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Cette évolution de l'ICM est le résultat des variations de ses différentes composantes. Il s'agit de la perception d'une détérioration des niveaux de vie des ménages au Maroc, explique l'enquête qui relève qu'au cours du quatrième trimestre, le solde relatif à l'opinion des ménages sur l'évolution passée du niveau de vie au Maroc s'est dégradé de 0,2 point en comparaison avec le trimestre précédent et de 7,9 points par rapport au quatrième trimestre 2011.
Par ailleurs, 70,3 % des ménages prévoient une hausse du nombre de chômeurs pour les 12 mois à venir contre 69,3 % un trimestre auparavant et 60,6 % un an plus tôt.
Concernant l'achat de biens durables, cet indicateur a enregistré un solde négatif de 29,3 points.
Selon la note, le solde de la perception des ménages de leur situation financière passée et future s’est détérioré de 5,9 points et de 3,4 points comparativement aux niveaux qu'il avait enregistrés à la même période de 2011.
S’agissant des revenus, seuls 6,1% des ménages déclarent être à même d’épargner une partie de leurs revenus.
La perte de confiance des ménages marocains se confirme de plus en plus. Les résultats de l’enquête permanente de conjoncture auprès des ménages affirment ce constat dégagé un semestre auparavant. En effet, l’indice de confiance des ménages (ICM) qui a tablé sur une tendance baissière entamée depuis le quatrième trimestre de 2011, aura enregistré, au cours du 4ème trimestre 2012, une amélioration inconsistante de 0,8 point par rapport au troisième trimestre. Comparé à la même période en 2011 (84,5 points), l'ICM est resté inférieur de 6,1 points à son niveau du quatrième trimestre de l'année 2011, précise la même source.
Rendue publique hier par le HCP, l'étude relève que l'ICM, qui a enregistré quatre baisses consécutives pendant les trimestres précédents, s'est établi à 78,4 points contre 77,6 points un trimestre auparavant marquant ainsi une hausse infime de 0,8 point.
Cette note qui établit l’évolution de l’Indice de confiance des ménages (ICM) et de leur perception de l’évolution de l’environnement socioéconomique global et de leur situation personnelle, conclut sur le résultat d’une baisse quasi généralisée de ses différentes composantes.
Il s'agit, notamment, de la perception d'une détérioration des niveaux de vie des ménages au Maroc, explique l'enquête qui relève qu'au cours du 4ème trimestre, le solde relatif à l'opinion des ménages sur l'évolution passée du niveau de vie au Maroc s'est dégradé de 0,2 point en comparaison avec le trimestre précédent et de 7,9 points par rapport au 4ème trimestre 2011.
S’agissant d’une autre composante importante de cet indice, à savoir l'anticipation du chômage, 70,3% des ménages prévoient une hausse du nombre de chômeurs pour les 12 mois à venir contre 69,3% un trimestre auparavant et 60,6% un an plus tôt. Seuls 12,2% anticipent plutôt une baisse, soit un solde d’opinion négatif de -58,1 points, ce qui représente une détérioration de 1,4 point par rapport à son niveau un trimestre auparavant et de 16,5 points par rapport au même trimestre de 2011.
Pour ce qui est des opportunités d’achat des biens durables, plus d'un ménage sur cinq (21,3%) considère, au 4ème trimestre 2012, que c’est le moment opportun pour faire des achats de biens durables contre un ménage sur deux (50,6%) qui ne le pense pas, soit un solde négatif de -29,3 points.
En ce qui concerne la situation financière des ménages, la dernière composante de cet indice, le solde de la perception des ménages de leur situation financière passée et future s'est améliorée respectivement de 1 point et de 2,9 points au 4ème trimestre par rapport à un trimestre auparavant.
Cette évolution positive momentanée n’a, toutefois, pas été en mesure de revenir au même niveau qu’en 2011 tablant ainsi sur une détérioration de 5,9 points par rapport au trimestre précédent et de 3,4 points comparativement à la même période de 2011.
Pour ce qui est des autres indicateurs trimestriels de perception de la conjoncture par les ménages, l’étude relève que seulement 58,5 % des ménages peuvent couvrir leurs dépenses grâce à leurs revenus. Et ce au moment où 35,5% d'entre eux s'endettent ou puisent pour cela dans leurs épargnes. Seuls 6,1% des ménages déclarent pouvoir épargner une partie de leurs revenus. Demeurant négatif de -29,4 points, le solde de cet indicateur est en baisse de 3,7 points par rapport au même trimestre de 2011 et en hausse de 1,4 point en comparaison avec le trimestre précédent.
Concernant la capacité d'épargne, plus de huit ménages sur dix (82,2%) pensent ne pas pouvoir épargner au cours des 12 prochains mois. Cette proportion est restée quasi stable au cours des derniers mois, 82,6% au 3ème trimestre de 2012 et 82,2% au cours du 4ème trimestre 2011.