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Aussi bien lors du Protectorat qu’après l’Indépendance, il a constitué un canal essentiel pour renforcer les liens avec les citoyens notamment les jeunes. Même à l’époque des années de plomb, il a contribué à promouvoir la culture des droits de l’Homme. Et c’est avec beaucoup de fierté que Driss Lachgar a rappelé que les militants du parti de la Rose étaient à l’origine de la création de toutes les institutions de l’Etat, après l’Indépendance. Et de citer, à titre d’exemple, bon nombre d’autres noms qui ont marqué l’histoire du parti.
Il n’a pas manqué de préciser en outre que le mouvement associatif était limité au début aux villes. Par la suite et au vu de toutes les mutations sociales et culturelles et les progrès survenus après le gouvernement d’alternance, dans les années 90, il a même investi les campagnes. «De ce fait, le rôle du mouvement associatif exige que l’Etat réponde à ses attentes et œuvre à satisfaire ses besoins au lieu d’adopter le langage de l’ignorance et de la marginalisation qui est le sien», a encore souligné le Premier secrétaire. A ce niveau, Driss Lachgar a appelé tous les militants à lutter pour préserver les acquis en matière de démocratie, des droits de l’Homme, de l’approche genre afin de garantir l’égalité entre les sexes. Il faut également agir pour la mise en œuvre des dispositions de la Constitution et l’amendement de la loi sur les libertés publiques entre autres.
Pour sa part, Abdelmaksoud Rachdi, membre du Bureau politique de l’USFP, a rappelé que le mouvement associatif a connu un grand essor dans les années 90. « Tout le monde s’est mis à créer des associations, ne serait-ce que pour bénéficier des subventions et dans plus de 70% des cas aucun rapport n’a été établi », a-t-il souligné. Avec la nouvelle Constitution, l’occasion a été donnée à la société civile d’intervenir dans la gestion de la chose publique. Mais faute de mise en application de ses dispositions, les associations n’arrivent pas à jouer le rôle qui leur est imparti.
D’ailleurs comme l’a précisé Nezha Alaoui, membre de la Commission administrative de l’USFP, dès la nomination du nouveau gouvernement, beaucoup d’obstacles ont été dressés devant les ONG et la question des subventions s’est posée avec acuité. « Pourtant, il faut savoir que lesdites subventions sont vraiment dérisoires et ne méritent pas un tel tollé », a-t-elle fait remarquer
Selon elle, pour faire évoluer le secteur, il faut se pencher indéniablement sur certains points. En effet, les vrais besoins se posent au niveau de l’indépendance de ces ONG, de la formation des acteurs associatifs pour qu’ils puissent être à même de contrôler les politiques publiques, de la disponibilité de l’information. On peut alors parler de professionnalisme.
Et c’est ce qui a amené Faouzi Boukhriss, chercheur universitaire, à considérer la société civile comme une sorte de 5ème pouvoir vu l’importance qu’elle ne cesse d’acquérir. «Mais il ne faut pas que les associations aient un rôle de sous-traitant et encore moins se transforment en structure tampon», a-t-il conclu.