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Les acteurs associatifs et les juristes participant à cette rencontre ont été unanimes à considérer que malgré des garanties législatives, les droits et les libertés consacrés par la Constitution, de graves violations sont enregistrées sur le terrain au niveau des secteurs privé et public de l’emploi et des libertés syndicales qui continuent à être bafouées.
Pour les participants, la situation est appelée à se détériorer davantage, car le gouvernement persiste dans sa politique de licenciement, de répression des manifestations, de violation des libertés syndicales et des prélèvements arbitraires sur les salaires des grévistes, et ce en l’absence d’une loi sur la grève.
Les intervenants ont souligné également que la promotion des libertés syndicales constitue la priorité des priorités pour consolider les acquis, les développer et créer un climat social en vue de parvenir à un développement économique et social global.
Le président du Groupe parlementaire fédéral de l'unité et de la démocratie, Mohamed Daidiaa, a mis l'accent sur la nécessité d'assurer "un climat social positif et productif" basé sur un ensemble de principes, notamment le respect des droits de l'Homme, les conventions de l'Organisation internationale du travail, l'institutionnalisation des négociations collectives et la garantie des conditions de développement de l'entreprise marocaine.
Pour sa part, Rachid Filai, acteur associatif, a tenu à souligner lors de son intervention qui a porté sur le droit syndical et la négociation collective dans les conventions collectives que le gouvernement reste le grand perdant à cause de la non-ratification par le Maroc de la Convention internationale 87 de l’OIT relative à la liberté syndicale et la protection du droit syndical.
Plusieurs thèmes ont été au centre de cette rencontre présidée par Larbi Habchi, notamment "La réalité et la pratique du droit à la grève" et "Le statut du représentant syndical".