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Apparemment, ce qui intéresse beaucoup plus les représentants des centrales prenant part aux rounds du dialogue social, c'est de voir les revendications qu'ils ne cessent d’exposer depuis un certain temps, enfin satisfaites.
A l'issue de cette rencontre qui s'inscrit dans le cadre du dialogue social, tenue mercredi à Rabat, les secrétaires généraux de la FDT, l'UMT, l'UNTM et l'UGTM ont été unanimes à qualifier certaines propositions du gouvernement de positives, appelé pourtant à déployer davantage d'efforts pour que la classe ouvrière puisse faire face à sa situation difficile.
Il s'agit en fait de la suppression des échelles de 1 à 4, l'indemnisation du travail dans le monde rural et les régions enclavées, l'indemnisation également pour perte d'emploi et l'augmentation du quota dans la promotion interne qui passe de 25% à 28%. Satisfaction loin d'être totale. L'heure est à la concertation et aux consultations avec les bases à propos des autres propositions du gouvernement qui suscitent toujours un désaccord entre ce dernier et les centrales, notamment l'augmentation des salaires et la promotion exceptionnelle.
Contacté par nos soins, le secrétaire général de la Fédération démocratique du travail (FDT), Abderrahman Azzouzi, nous a déclaré que le gouvernement est appelé à faire montre de plus de flexibilité et répondre favorablement aux revendications des centrales en vue de mettre fin à la dégradation continue du pouvoir d'achat des classes laborieuses, des fonctionnaires et des larges couches sociales.
Avant de faire part au gouvernement de notre réponse, Abderrahmane Azzouzi nous a indiqué que la FDT, comme à l'accoutumée, se concertera dans les jours à venir avec les autres syndicats, à savoir l'UMT et l'UNTM afin d'évaluer les résultats du dialogue et de définir par la suite les positions, et ce pour mieux défendre les intérêts de la classe ouvrière, tout en précisant que le dialogue va se poursuivre.
Quant à Miloud Mokharik de l'Union marocaine du travail (UMT), il a indiqué que la réponse du gouvernement aux revendications des centrales syndicales comporte des propositions satisfaisantes alors que d'autres ne sont pas à la hauteur des attentes. Il a expliqué que les centrales syndicales avaient invité le gouvernement, au cours du dernier round, à revoir ses propositions relatives à certaines revendications “justes” telles que l'augmentation des salaires, la réforme du régime des indemnités et l'amélioration de la situation des personnels des secteurs public, semi-public et privé, relevant que le premier ministre a demandé que le dialogue reste ouvert en perspective de la tenue d'un nouveau round.
Pour sa part, le secrétaire général de l'Union nationale du travail au Maroc (UNTM), Mohamed Yatim, a réitéré les revendications concernant notamment la suppression des échelles de 1 à 4, l'indemnisation du travail dans le monde rural et les régions enclavées. Il a souligné que le dialogue avec le gouvernement se poursuivra et qu'un nouveau rond se tiendra pour exposer en détail les revendications des centrales ainsi que la réponse du gouvernement.
La présentation du projet de loi relatif au droit de grève a été mûrement réfléchie. Car le souci du gouvernement est que ce droit, semble-t-il, doit être utilisé à bon escient et de faire en sorte également que cette « inflation » frappant le syndicalisme dans certains secteurs soit maîtrisée.