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Au menu de cette rencontre, les points en suspens et, surtout, des questions soulevées par l’opposition. Certaines sources partisanes croient savoir que les secrétaires généraux des formations politiques pourraient assister à cette réunion.
L’ouverture de l’inscription sur les listes électorales jusqu’au 20 août a bouleversé la donne. Bouleversera-t-elle le calendrier électoral ? C’est toute la question qui se pose aujourd’hui au personnel politique. Officiellement, l’USFP, l’Istiqlal, le PAM et l’UC ne demandent pas le report des élections mais se posent la question de savoir si elles auront bien lieu à la date prévue. Selon nos informations, c’est la position adoptée dimanche 12 juillet par les responsables de ces quatre partis de l’opposition qui se sont retrouvés autour d’un f’tour au domicile du nouveau leader de l’Union constitutionnelle, M. Sajid.
« Cette nouvelle opération d’inscription sur les listes électorales est très importante et contribue à la mobilisation des électeurs. Mais dans le même temps, cela signifie que le corps électoral n’est pas définitivement arrêté. Il y a des délais réglementaires pour que les listes électorales soient définitives », explique ce ténor de l’Union socialiste des forces populaires.
Sur le site « listes électorales.ma », il est toutefois précisé que le tableau rectificatif des listes électorales pourra être consulté 10 jours avant le scrutin, soit le 25 août. « Le tableau rectificatif de la liste électorale générale de la commune ou de l’arrondissement contient les travaux du président de la Commission administrative sur les nouvelles inscriptions, les radiations opérées et les erreurs rectifiées », peut-on en effet lire sur le site dédié aux listes électorales.
A l’ouverture des listes électorales vient s’ajouter le découpage électoral qui n’est pas encore tranché. « Ce point est loin d’être finalisé. Les décrets ne sont pas sortis. Le seront-ils suffisamment à temps ? Nous voulons éviter tout risque d’invalidation. Le gouvernement Benkirane est sérieusement interpellé à ce propos. Il nous faut des réponses claires et surtout des garanties sérieuses signifiant que l’organisation des élections ne souffre pas le moindre retard », fait valoir cet Istiqlalien blanchi sous le harnais.
Autre garantie réclamée par les partis formant l’opposition parlementaire, la transparence. Les élections professionnelles organisées en juin dernier ont laissé planer un sérieux doute quant au rôle joué en la circonstance par le ministère de l’Emploi que dirige l’homme de gauche Abdesslam Saddiki. On parle de PV non encore rendus, d’autres signés à blanc. « Pas question que de telles pratiques se généralisent aux élections communales et régionales ! », soutient cette figure syndicale.
Autant dire que la réunion politique qui se tient aujourd’hui au département de l’Intérieur risque d’être aussi longue que décisive.
Du côté de la majorité enfin, on est formel. Il n’y aura pas de report des élections communales et régionales prévues le 4 septembre prochain.