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Ainsi, plusieurs projets de décrets ont-ils été adoptés. Les cas les plus spectaculaires sont ceux des hauts fonctionnaires de l’Administration publique qui bénéficient d’une révision allant de 2000 DH pour les chefs de services à 10000 DH pour les secrétaires généraux des ministères.
Idem pour les juges et les hauts responsables de différents secteurs qui ont bénéficié des augmentations allant de 3000 à 8000 DH. Pareille révision a toujours été rejetée par les syndicats. Elle a néanmoins été adoptée par le gouvernement qui a tenu ainsi à creuser davantage l’écart entre les bas et les hauts salaires. Les Smigards et certains fonctionnaires classés à des échelles basses et moyennes n’ont eu droit qu’à quelques centaines de dirhams. 600 DH pour être exact. Ce qui représente 15% du salaire minimum interprofessionnel garanti.
D’après le porte-parole du gouvernement, cette révision du SMIG, répartie en deux tranches pour les secteurs de l'industrie, du commerce, des services et de l'agriculture, entrera en vigueur à partir du 1er juillet 2011 à raison de 10% et à partir du 1er juillet 2012 (5%).
En revanche, «le SMIG dans les secteurs de l'industrie, du commerce et des services s'établira à 11,70 dirhams l'heure à partir du 1er juillet 2011, puis à 12,24 DH/heure à partir du 1er juillet 2012», poursuit-il. Même traitement pour les salariés du secteur agricole et forestier dont le revenu quotidien journalier minimum se situera à 60,63 DH à compter du 1er juillet 2011 et sera de 63,39 DH à partir du 1er juillet 2012._ Le secteur du textile-habillement représente, quant à lui, l’exception. L’augmentation de 15% s’étalera sur six tranches (1er juillet et 1er décembre 2011, 1er juillet et 1er décembre 2012, 1er juillet et 1er décembre 2013). Le gouvernement explique cela par «la conjoncture que traverse le secteur et la nécessité de préserver la compétitivité de cette activité». Un argument que les syndicalistes avec lesquels nous avons pris attache ont réfuté arguant que le secteur a repris des couleurs et que la décision de l’Exécutif pourrait augurer de son alignement sur les doléances du patronat concernant la création de SMIG régionaux ou sectoriaux.