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Selon « Cadena Ser » (radio espagnole), ce gouvernement présidé par le chef du Parti populaire, Mariano Rajoy, « a décidé de durcir la position vis-à-vis du Maroc dans le projet de la Stratégie de défense nationale pour la prochaine décade, que l’exécutif veut adopter au premier trimestre de cette année », sans, néanmoins, en préciser le contenu jusqu’ici.
« La révision de la stratégie actuelle élaborée par l’ex-Haut représentant pour la politique étrangère et de sécurité commune de l’Union européenne Javier Solana, a été réalisée par le cercle plus proche du président du gouvernement, Mariano Rajoy, et l’une des tâches confiée au Département de la sécurité nationale du gouvernement créé récemment, et qui est présidé par Alfonso de Senillosa, le numéro deux du cabinet de la présidence, Jorge Moragas », précise le quotidien espagnol « El Pais » dans un article publié, vendredi, dans son site web. La même source a mis en exergue que ce nouveau projet trace les principaux dangers et risques à moyen terme pour la sécurité et les intérêts de l’Espagne, et que le gouvernement de Rajoy n’a pas apporté beaucoup de changements à la stratégie adoptée par le gouvernement socialiste. Et d’ajouter que ce projet est le prolongement naturel de la politique de défense que l’actuel gouvernement avait adoptée en juillet dernier. Laquelle politique est contenue dans un document intitulé « Pour une défense nécessaire, pour une défense responsable » qui résume les grands défis stratégiques pour la sécurité de l’Espagne dans les prochaines années. Le 2 août dernier, le quotidien « El Pais » avait commenté, dans un article sous le titre « Rajoy fait de Sebta et Mellilia l’axe de sa politique de défense », cette stratégie du gouvernement qui adopte souvent des positions hostiles à son voisin du Sud. Et l’on peut lire dans le même article que « le mot qui se répète à plusieurs reprises dans la directive de la défense nationale 1/2012, la première qu’a signée Marino Rajoy depuis son arrivée à La Moncloa (siège du président du gouvernement), la dissuasion (…) Mais dissuasion face à qui ? Ce n’est pas face au terrorisme. Elle vise sans doute ce que les Espagnols nomment communément les menaces non partagées, c’est-à-dire Sebta et Mellilia ». Le quotidien espagnol parle également «d’obsession de Perjil », en allusion au conflit entre Rabat et Madrid survenu en 2002 à propos de cette île marocaine alors que le Parti populaire, sous la direction de José Maria Aznar, dirigeait l’Espagne.