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Selon Mohammed Dahmani, membre du bureau central de la Fédération démocratique du travail, l’offre qui a été présentée par ce dernier aux centrales syndicales est en deçà des revendications et des attentes de la classe ouvrière et des fonctionnaires.
Et de confirmer: « Jusqu’à maintenant, tout ce qui a été présenté comme offre par le gouvernement Benkirane est dérisoire. Cela est dû à l’absence de volonté politique chez ce dernier. On sait qu’un parti au sein de la majorité a convaincu le chef du gouvernement de s’asseoir à la table des négociations avec les centrales syndicales. Et chacun a ses calculs politiques ».
Pour Mohammed Dahmani, deux des principales revendications des centrales syndicales ne trouvent aucun écho favorable auprès du gouvernement Benkirane. Il s’agit, en l’occurrence, de la baisse de l’impôt sur le revenu et de l’augmentation des salaires. «Le Maroc est le seul pays dans la région MENA à appliquer les taux les plus élevés de l’impôt sur le revenu », a-t-il martelé.
Par ailleurs, notre source nous a affirmé que le chef de l’Exécutif n’a pas encore honoré sa promesse d’entamer un dialogue avec la FDT qui a été sciemment exclue de la réunion tenue récemment à Rabat avec les centrales syndicales dans le cadre du dialogue social. Et suite aux protestations de la FDT, le chef du gouvernement a promis aux dirigeants de cette centrale de se réunir avec eux. « Nous attendons toujours l’invitation du chef du gouvernement», a souligné Mohammed Dahmani dans une déclaration à Libé.
Il convient de rappeler que la décision d’exclure la FDT a été fortement critiquée par cette centrale syndicale qui a pourtant obtenu la troisième place lors des élections des commissions paritaires dans le secteur public. Selon ce syndicat, la logique démocratique veut que le gouvernement respecte sa représentativité dans le secteur public.
«La forte représentativité de la FDT dans la Fonction publique exige selon les règles démocratiques qu’elle soit un interlocuteur du gouvernement dans un dossier important concernant les salariés de ce secteur, à savoir le dossier de la retraite », a souligné la même source.
La FDT a rappelé également que le chef du gouvernement n’a jamais respecté le principe de la représentativité quand il s’agit de l’Union nationale du travail du Maroc (UNTM) proche de son parti, le PJD en l’occurrence, sachant pertinemment, que depuis son installation à la tête du gouvernement, Benkirane invitait ledit syndicat même s’il n’était pas parmi les centrales syndicales les plus représentatives avant les élections de 2015.