Le “front Polisario” : d’une naissance conjoncturelle à un échec patent


Par Hassan Khattabi *
Mardi 27 Décembre 2011

Le “front Polisario” : d’une naissance conjoncturelle à un échec patent
Durant la période de l’occupation espagnole du Sahara marocain -qui s’est étendue de la fin du 19ème siècle jusqu’en 1975- cette région avait connu une intense mobilisation politique à dimension nationale, s’inscrivant dans le cadre d’une lutte contre le colonisateur espagnol. Cette lutte était menée par un ensemble d’organisations politiques scindées en deux catégories : la première luttant pour la libération et la réintégration de cette région à son pays d’origine, le Maroc ; et la seconde envisageant la création d’un Etat indépendant sur ces territoires.
Parmi les organisations qui s’activaient au cours des années soixante, on peut citer celle connue sous le nom de «Mouvement révolutionnaire des hommes bleus», créé en 1969 - entré, à plusieurs reprises, en affrontement avec les forces d’occupation espagnoles - et qui avait pour objectif la réunification du Sahara avec le Maroc. Il y a également le «Parti de l’Islam», créé en 1965, dont les principes consistaient en la libération de la région du Sahara par les armes et sa réintégration au Maroc, avec la préservation de certains droits au profit des habitants des provinces sahariennes (une sorte d’autonomie interne). Figurait également parmi ces organisations la «Jemâa sahraouie» (ou Assemblée sahraouie), créée en 1967, et qui regroupait les chefs de tribus sahraouies et ceux des divers clans et fractions de tribus ; son rôle consistait à représenter les populations locales dans leurs relations avec l’Administration espagnole et à gérer les affaires tribales. Puis il y avait le «Mouvement de libération de la Saquia El Hamra et du Rio de Oro» (ou «MLS»), créé en 1967, dont l’objectif était la libération du Sahara marocain du colonialisme espagnol et la fondation d’un Etat indépendant, rejetant toute option d’intégration à une autre entité. Lors d’une opération organisée dans la ville de Laâyoune en 1970, et suite à des affrontements avec les forces d’occupation espagnoles, le fondateur du MLS, Mohamed Brahim Bassiri, fut porté disparu et son organisation anéantie.
Dans ce contexte est né le «Front populaire pour la libération de la Saquia el Hamra et du Rio de Oro» (Polisario), dans l’objectif d’instaurer un consensus entre les différents courants opposés. Or, ce groupe a échoué dans son entreprise ; d’où un impact négatif sur sa vocation initiale. Ce qui l’a transformé en une organisation en déshérence d’objectifs, destinée à servir les intérêts personnels de ses dirigeants et à concrétiser les projets hégémoniques de certaines puissances étrangères, omettant les intérêts des populations sahraouies qu’elle prétendait représenter.

Une naissance contre-nature
Officiellement, le Polisario a été constitué le 10 mai 1973 dans la localité de Zouerate, en Mauritanie, à l’initiative d’El-Ouali Mustapaha Sayed - fondateur de cette organisation - et d’un ensemble de jeunes marocains originaires des provinces du sud, dont certaines étaient encore sous occupation espagnole et d’autres libérées dans les années soixante. Parmi les membres fondateurs du Polisario, figuraient également quelques individus d’origine mauritanienne, menés par Ahmed Baba Meski, délégué mauritanien auprès des Nations Unies.
L’objectif initial tracé par El-Ouali Mustapha Sayed était la libération du Sahara de l’occupation espagnole et sa réintégration à la mère patrie, le Maroc.
Ainsi, dans un mémorandum présenté aux Partis nationaux marocains en janvier 1973 - dans le cadre de consultations menées dans le but d’explorer les voies de libération du Sahara - El-Ouali Mustapha Sayed soulignait les liens historiques indéfectibles entre le Sahara et le Maroc. Dans ce mémorandum, El-Ouali confirmait, en effet, que le Sahara était historiquement rattaché au Maroc et qu’à ce titre il en fait partie intégrante, précisant que, selon lui, le Sahara était au centre de la compétition stratégique entre les puissances coloniales rivales.
Cependant, suite à une visite qu’il avait effectuée, la même année, en Algérie, El-Ouali Mustapha Sayed allait adopter un discours tout à fait différent et, dès lors, allait afficher son adhésion à une stratégie hostile à sa patrie d’origine, le Maroc, en s’alliant au groupe mauritanien de Zouerate, soutenu alors par le «Parti de la Renaissance» (opposition mauritanienne).
Le Polisario se transforma alors en instrument à la solde de l’Algérie dans l’objectif de compromettre le parachèvement de l’intégrité territoriale du Maroc.
A la proclamation du communiqué constitutif du Polisario, le groupe fondateur, présidé par El-Ouali, avait élu un comité exécutif de 7 membres et un bureau politique de 21 membres, et promulgué un statut intérieur et des recommandations pour fédérer «les groupements populaires».
Le deuxième congrès du Polisario, tenu du 25 au 31 août 1974, a marqué un changement radical dans l’idéologie et le mode opératoire du «Front», matérialisant une étroite coopération avec le commandement algérien, et dévoilant la véracité des desseins séparatistes de ce groupe et ses objectifs hostiles à l’intégrité territoriale du Maroc et à sa souveraineté.
Dans le cadre de cette nouvelle orientation, le Polisario avait proposé un programme en deux volets : le premier, à court terme, concernait l’organisation interne du «Front» ; le second, étalé sur le long terme, définissait les objectifs du Polisario consistant à «se libérer du colonialisme et à fonder un Etat indépendant». En outre, le Polisario avait défini sa politique extérieure dans laquelle l’intervention de l’Algérie jouait un rôle vital.
Ceci étant, le Polisario avait pris une orientation sécessionniste irréversible et l’ambition de l’Algérie d’inverser les rapports de force à sa faveur en vue de s’imposer comme première puissance au niveau régional, était démasquée.
Après que la Cour Internationale de Justice (CIJ) eut rendu, le 16 octobre 1975, son Avis consultatif sur la question du «Sahara occidental» - Avis dans lequel elle atteste de l’existence de liens historiques et d’allégeance (Beïa) entre les tribus sahraouies et les sultans marocains -, le Maroc, l’Espagne et la Mauritanie signent l’accord de Madrid le 14 novembre de la même année. Le Polisario avait tenu, le 28 novembre 1975, une assemblée à travers laquelle il avait contesté les termes de cet Accord, considérant que la consultation des habitants des provinces sahariennes ne pouvait se faire en dehors de l’exercice de leur droit à l’autodétermination. En outre, le Polisario s’était autoproclamé comme la seule «autorité légale» représentant un prétendu «peuple sahraoui».
Puis, le 27 février 1976, - un jour avant le retrait définitif des forces espagnoles, en vertu  de l’Accord de Madrid - le Polisario a publié un communiqué dudit «Conseil national provisoire sahraoui» annonçant «au monde entier, sur la base de la libre volonté populaire fondée sur les principes de l’option démocratique, la naissance d’un Etat libre, indépendant, souverain, régi par un système national démocratique, arabe, d’orientation unioniste progressiste et de religion islamique, dénommé République Arabe Sahraouie Démocratique.» Ce communiqué comportait également un appel à l’attention de la Communauté internationale en vue de reconnaître cette nouvelle entité.
La proclamation de la prétendue «RASD» constitue un fait singulier dans l’ordonnancement international, dans la mesure où la proclamation de «l’indépendance» et l’annonce de la naissance d’un «Etat» ont été faites unilatéralement sans aucune reconnaissance de la part d’une organisation internationale ; d’autant plus que cette proclamation émanait d’un groupe qui ne contrôlait aucune partie du territoire en question et qui n’avait aucun lien avec les habitants de ce territoire, hormis un groupe d’habitants séquestrés dans les camps de Tindouf sur le sol algérien.
Durant le troisième congrès du Polisario en 1976, a été proclamée la «Constitution» de la prétendue «RASD», qui comportait un préambule et 31 articles répartis en chapitres. Ce congrès avait également défini un nouveau programme d’action, réparti en six volets (principes généraux, culture, politique intérieure, économie, défense et politique extérieure).
Lors des travaux de ce congrès, il s’est avéré que la coordination avec le commandement algérien s’inscrivait dans le cadre d’une stratégie globale. A ce titre, le Polisario avait bénéficié d’un large soutien de la part de l’Algérie et de la Libye ; ce qui lui avait permis de renforcer ses capacités militaires et de déclarer la guerre contre le Maroc et la Mauritanie.
Cependant, force est de constater que le troisième congrès qui s’était tenu sans la présence du fondateur et «philosophe» du Polisario, El-Ouali Mustapha Sayed, mort un mois auparavant dans une attaque suicide contre Nouakchott, constituait un indice majeur du devenir et de l’évolution  politique et stratégique de l’organisation. En effet, selon les dirigeants du Polisario, ce congrès constitue une grande avancée par rapport au second congrès car il incarne l’orientation politique fondamentale du Polisario, initiée par El-Ouali Mustapaha Sayed lors du congrès constitutif du «Front».
Cette assemblée devait désigner un nouveau secrétaire général du Polisario, et trancher sur la question de l’affiliation à la Libye ou l’Algérie. Cette dernière a été choisie en raison du fait qu’elle abrite ce mouvement séparatiste sur son sol ; d’où la désignation de Mohamed Abdelaziz, connu pour sa docilité à Alger, à la tête du Polisario.
La proclamation de ladite «RASD» s’inscrivait dans le cadre d’une stratégie algérienne ambitionnant la modification des rapports de force dans la région nord-africaine ; et ce, en étendant sa mainmise sur le Polisario, chose qui a été confirmé à l’issue du congrès suivant (1978), à travers lequel Mohamed Abdelaziz - meneur du clan radical opposé à l’intégrité territoriale du Maroc - a été maintenu dans ses fonctions.
S’exprimant à ce sujet, dans son ouvrage intitulé «Pèlerinage pour la paix» - publié en 2000, et dont il consacre 23 pages à la question du Sahara dans un chapitre intitulé «Continent africain» - l’ancien Secrétaire général des Nations Unies, Javier Pérez de Cuellar, déclare que : «la Direction du Polisario est loin d’être au niveau. Certains de ses membres ne sont même pas d’origine sahraouie», ajoutant que même si le Gouvernement d’Alger a toujours refusé de reconnaître que le Polisario avait la quasi-totalité de ses bases militaires sur le sol algérien, nul n’ignore que son quartier général est basé à Tindouf.

Une idéologie équivoque
et des objectifs ambigus
Evoquant le chef du Polisario, Mohamed Abdelaziz, M. De Cuellar soulignait qu’il a été surpris de constater que le soi-disant «représentant» de ce qui s’appelait «Sahara Espagnol», ne parlait pas espagnol et que les discussions bilatérales se faisaient en langue française. M. De Cuellar avait ajouté qu’à chaque fois qu’il s’exprimait en espagnol, le dirigeant du Polisario «perdait le fil».
Le «Front Polisario» est né durant la période de la guerre froide et avait bénéficié du soutien du bloc de l’Est dans le cadre de l’affrontement idéologique entre les deux pôles, communiste et libéral. Le soutien fourni au Polisario par les pays satellites du bloc soviétique consistait, entre autres, en la mise à sa disposition d’un armement qui lui était acheminé via l’Algérie. Cette dernière, alors présidée par Houari Boumediene, avait montré sa prédisposition à apporter son soutien au Polisario, posant toutefois comme condition la nécessité d’acheminer, elle-même, les armes vers celui-ci. Ainsi donc, l’Algérie était déterminée à s’interposer contre la volonté du Maroc de récupérer ses provinces sahariennes.
Dans cette perspective, le régime algérien employait les revenus de ses ressources pétrolières au soutien du Polisario ; l’objectif étant d’accéder au leadership régional. Ce faisant, l’Algérie avait pu, grâce à des pressions exercées sur des pays pauvres, rassembler un certain nombre d’adjuvants parmi les pays africains et d’autres pays du tiers-monde et du mouvement des non-alignés. Dans ce contexte l’Algérie constituait un instrument à la solde du bloc de l’Est dans son affrontement contre le bloc Occidental.
C’est dans cette conjoncture que le Polisario a vu le jour sous le parrainage de l’Algérie qui l’a abrité sur son territoire, dans les contrées désertiques de Tindouf, et lui a fourni toutes les formes de soutien, politique, financier et militaire, en contrepartie de son adhésion aux thèses algériennes hostiles au Maroc, tendant à empêcher ce dernier de recouvrer son poids stratégique au niveau continental.
L’attitude algérienne était dictée par des calculs procédant de la configuration des rapports de force dans la région nord-africaine ; son ambition étant de prendre le Maroc en tenailles en vue de réduire l’influence de ce dernier à son profit. Dans cette perspective, l’Algérie oeuvrera, mais en vain, à transformer les provinces sahariennes recouvrées par le Maroc en une entité étatique indépendante qui ne serait, en réalité, qu’un appendice algérien par le biais duquel elle aurait la possibilité d’ériger des voies ferrées - en partance du sud algérien, riche en ressources minières et énergétiques - vers le littoral atlantique où elle établirait des ports à partir desquels elle exporterait ses produits à destination de l’Europe et de l’Amérique.
Sur un autre plan, et afin de mieux cerner l’idéologie adoptée par le Polisario, il importe d’effectuer un bref retour sur la personnalité de son fondateur, El-Ouali Mustapha Sayed, sachant que cette idéologie n’est pas le fruit d’un profond débat, mais elle constitue, uniquement, la cristallisation de la pensée de celui-ci.
Mustapha El-Ouali est né en 1948 dans la localité marocaine de Bir Lehlou, ses parents descendent de la tribu des Rguibat et sa famille s’était déplacée vers Tan Tan après sa libération de l’occupation espagnole. C’est dans cette ville qu’il a commencé son éducation dans une école coranique, puis il a poursuivi ses études à Marrakech et à Taroudant avant d’entamer son cursus universitaire à Rabat où il a étudié les sciences politiques. Sa culture était fondamentalement littéraire, et ses anciens camarades disent que l’essentiel de ses lectures portait sur les écrits de Taha Hussein, Mustapha Lotfi Al-manfalouti, Abbas Mahmoud Al Akkad, Ihsane Abdelkouddous, Sayed Kotb , etc.
Ce modeste parcours ne pouvait qu’engendrer un niveau intellectuel moyen. C’est en effet ce qui se dégage des discours et des correspondances d’El-Ouali Mustapha Sayed qui présente ses «adeptes» comme étant «un peuple comme les autres peuples originaires de la péninsule arabique, qui sont passés du bédouinisme à l’agriculture puis à des structures  politiques formées en Etats. C’est un peuple descendant de la péninsule arabique, portant le drapeau de la religion islamique, à l’instar des armées arabo-musulamanes parties à la conduite de l’humanité entière vers le droit chemin, combattant l’esclavage et l’asservissement de l’être humain et éloignant ce dernier de certains êtres indignes d’être idolâtrés. Ce peuple lutte contre le colonialisme espagnol sur la base d’un fondement authentique, dont il est issu et pour lequel il est né, la langue arabe et la religion islamique.»
Ce même discours avait été, avant lui, celui des nationalistes arabes qui exhortaient les gouvernants à œuvrer à la réalisation de l’unité arabe, alors qu’El-Ouali l’emploie à des desseins sécessionnistes.
S’exprimant sur les raisons du déclenchement de la «révolution», El-Ouali dit que «le colonialisme a tenté d’effacer les traits du peuple arabe à Saquia El Hamra et Oued Eddahab, divisant ce dernier en plusieurs nationalités et en plusieurs tribus, fractionnant celles-ci en diverses branches et séparant les familles. Il a également spolié la richesse nationale, surtout celle animalière dont 75% ont été décimés par la guerre de 1956-1959. Alors que les sahraouis se sont dirigés vers les villes, ils les ont trouvées sous l’emprise des étrangers qui envisageaient d’en faire un peuple mendiant».
Ainsi, El-Ouali Mustapha Sayed attribue au colonialisme les différentes séparations qu’ont connues les populations sahraouies, ignorant, ou plutôt occultant le fait que la structure tribale, que ce soit au Maroc ou dans n’importe quel autre pays, se fonde sur des subdivisions constituées en clans, fractions et familles. Par ailleurs, El-Ouali omet de désigner les parties qui cherchent réellement à nuire à l’unité nationale du Maroc et à porter atteinte à son intégrité territoriale.
Concernant la position du Polisario dans l’affrontement international et régional, El-Ouali disait qu’il s’agit d’une «lutte contre les ennemis des peuples dans le Maghreb arabe», et que c’est «un affrontement entre le commandement révolutionnaire en Algérie et en Libye et les régimes réactionnaires au Maroc, en Mauritanie et en Tunisie».
Pour ce qui est des raisons du déclenchement de la soi-disant «révolution», il ne manque pas de souligner le soutien algérien dont a bénéficié le Polisario.
Etant donné que ce soutien n’était certainement pas sans contrepartie, cela explique la soumission du Polisario au commandement algérien et son adhésion aux thèses hostiles au Maroc. Pour sa part, l’Algérie finançait, généreusement et inconditionnellement, ce mouvement séparatiste, faisant passer ses ambitions hégémonistes avant le bien-être du peuple algérien et son droit à des projets de développement.
Ainsi donc s’exprimait El-Ouali Mustapha Sayed, adoptant un discours ambigu, aux orientations contradictoires, parlant d’un utopique «peuple sahraoui» auquel il était incapable d’attribuer des spécificités qui le distingueraient du reste des marocains, eux-mêmes d’origine arabe et de confession musulmane.
Evoquant les objectifs de son organisation, le fondateur du Polisario combinait, sans discernement, appels unionistes et revendications sécessionnistes.
El-Ouali Mustapha Sayed est mort bien avant la chute du bloc soviétique, laissant ses disciples dans la tourmente devant les devises qu’il défendait et qui avaient prouvé leur inefficacité.
Devant ce vide, les éléments séparatistes n’ont eu d’autre alternative que de se soumettre aux orientations algériennes, lesquelles orientations n’ont fait qu’endiguer leur échec dans la mesure où le Polisario s’était transformé en instrument destiné à détourner l’attention de l’opinion publique, algérienne et internationale, des difficultés dans lesquelles le commandement algérien était embourbé car incapable de garantir la sécurité intérieure de son Etat, mettant en péril la stabilité de la région nord-africaine dans son ensemble.

 * Professeur universitaire
Article publié en collaboration
avec le Centre d’études
internationales (Rabat)


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1.Posté par lahcen le 29/12/2011 07:18
Un article plein de MENSONGES et ça se dit professeur universitaire. Le POLISARIO va bien, L'ALGERIE ne le lachera jamais car elle a des principes . Le mouvement remporte succès sur succès en cette fin d'année 2011. Laissons abboyer.

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